Ansuf ! Bienvenue !

 

Youcef Allioui est écrivain chercheur kabyle.

          Wlac azal nnig tutlayt TAMAZIΓT  !

« Nulle valeur au-dessus de la langue  AMAZIGHE ! »

Yal tameslayt tessawal, tzer u tbennu tudert d ddunnit n wegdud-is s tmezzla-ynes.

« Chaque langue dit, voit et construit la vie et le monde de son peuple de façon différente ».

Wi’saân iles yetwennes !

« Qui a une langue se sent en sécurité ! »

Laârc yeddan di temghwer yettallay ansi d-yekka !

« Tout peuple digne de ce nom se penche toujours sur son passé ! »

Tameslayt ttarga, laârc ttamda !

« La langue est pareille à une rigole qui mène vers le point d »eau : le peuple qui la parle. »

Wi’sâan iles, yesεa Nnesxa ; w’ur nesεi iles yenza s rrxa !

« Qui a sa langue possède le Livre saint ; qui n’a pas sa langue est vendu pour rien ! »

Ma yessutr-ak-d Ugellid Ameqqwran ul-ik, efk-as-t ! Ma yessutr-ak-d iles-ik de wakal-ik, in-as « Ala ! » Mebla iles-ik d wakal-ik, ur tesεid ul, ur tesεid tasa ! »

« Si Dieu te réclame ton coeur, donne-le lui ! S’il te réclame ta langue et ta terre, dis-lui « Non ! » Car sans ta langue et ta terre, tu n’as ni coeur ni foi ! » 

Soyez les bienvenus sur mon blog qui prend doucement forme.

Vous y trouverez les réflexions et  les thèmes suivants :

– Un hommage à mes parents.

– La culture orale kabyle au sens large du terme.

– La fête des insectes qui fait partie du calendrier mythologique kabyle.

– Une réflexion sur le conte et au-delà sur la transmission de la culture et du verbe dans l’ancienne Kabylie.

– Quelques analyses : notamment celle qui m’a été demandée par Mohand Amaloul sur le livre de Abdenour Abdesselam « Si Mohand et Baudelaire ».

– Une réflexion sur la mondialisation et le développement total : tel qu’il se pratiquait dans la Kabylie ancienne : lire « Le Mode de Production Kabyle » (MPK).

– Une réflexion sur la Vallée de la Soummam et son fleuve – Asif Asemmam :  » Un jardin de Dieu » comme l’appelait mon père ; un paradis qui se meurt dans l’indifférence générale et qui semble perdu à jamais. Les Associations kabyles de la Soummam devraient s’emparer de ce sujet « hautement culturel ».

La vallée de la Soummam a été et reste Le seul creuset kabylisant en Kabylie (Aεraben id yettasen ar Welma Asemmam ttuγalen d-Iqbayliyen : ttmeslayen taqbaylit !)

– La poésie kabyle ancienne (notamment de ma mère, de mon père et des Anciens de mon Arch) où se mêlent quelques poèmes de l’auteur.

– La pensée du jour : quelques pensées des Anciens et notamment de mon père.

– Mes livres et un commentaire sur le sujet dont chaque ouvrage traite, notamment les contes kabyles qui n’ont pas été compris (excepté Léo Frobénius).

– Les énigmes dans la cité kabyle, que Fernand Bentolila appelait  « Un genre littéraire majeur ». C’est ce grand monsieur qui a donné aux énigmes leurs lettres de noblesse  en créant une méthode de présentation qui met en valeur ce genre littéraire. Genre auquel j’avais consacré trois ouvrages. Un quatrième verra le jour en 2012.

– Quelques uns de mes articles :  Slimane Azem, etc.

– Quelques vidéos :

  • Notamment celle consacrée à Dda Slimane Azem que nous devons à un autre ami, qui porte le même nom que moi :  “Saïd Ouchivane”.
– Certaines rubriques viendront se rajouter au fur et mesure à celles déjà existantes…

– Des contes et des mythes inédits.

– Des apologues et des sagesses.

Siwel Rebbi a-k d-isel ! Tamayna i yemma 

Une pensée pour ma mère qui me disait la veille où je lui apprenais que je partais. Elle me répondit :  » Partout où tu iras, je serai à tes côtés pour  demander à Dieu et aux Saints Gardiens kabyles de te faire rencontrer des gens habités par le savoir, la fraternité,  l’intelligence et la compassion de Dieu… ». Et elle se mit à me dire des poèmes jusque tard dans la nuit.

Ô mon coeur sois bon cavalier !

Ne chevauche pas le vent !

La jarre qui est pleine de miel

Son ange gardien c’est l’humilité

Celui qui arrive au savoir et  à la lumière

C’est avec courage qu’il les a conquis !

Ay ul-iw ili-ik d-amnay !

Ur rekkeb ara f-lhawa !

Lhila ixeznen ttament

Aslaγ ynes d nniya

Kra ggwin yeggwdhen γer tafat

S ssber i-tt-id ihella !

Tenna-yi daγ yemma mi d-tedda yid-i ar « langar » bac ad tfeγ tamacint ar Lezdayer i wakken a d-ruheγ ar Fransa.

A mmi aâziz ruh beslama

Teggwid laânaya imawlan

Anda teddidh Rebbi yella

Ad ak yenjer iberdan

Tamurt i tkecmedh d-ayla-k

A-k d-zzin wid i-k icban !

Le lendemain, elle m’accompagna à la gare d’où j’ai pris le train pour Alger.  La voix rauque et douce, elle me  prit la main dans la sienne  avant de me dire encore ce sizain :

Pars en paix, ô mon fils chéri !

Tu as la protection des tiens

Là où tu iras, Dieu y sera

Il te déblaiera les chemins

Tout pays que tu pénétreras t’accueillera comme  s’il était le tien

Et un jour tu seras entouré de gens qui te ressemblent !

A toi ma chère et douce mère : "Asefru i win s-izemren !" N'est pas poète qui veut !


D-wid γi-cubaγ a yemma ?

Wu-d γi-cubaγ a yemma

D-imdukal d-wi zdiγ temzi

Achal nesdhad deg’Welma

D-amergu yakw d-uεezzi

Achal neccef di temda

Deg’Wasif kan i nttezzi

Tura cabeγ di lγerba

Neccedha a-nzer Tizi !

A yemma aâzizen, a yemma

Awal-im zzid am ttut

Ayen yakw d-tennid yedra

Uγaleγ-d af tizi l_lmut

Ay d-nudaγ di tmura

Ay qqimeγ mebla lqut

Achal tezzi-yi tmara

Tekkes-iyi ula d ssut

Γas ma yella ffγeγ-d ar tafat

I ccedhaγ d-arrac t_tmurt

Wama widak m_berra

Am win i-ttargun tafsut !


Réponses

  1. Bonsoir Youcef,
    Il y a longtemps.
    Bravo de ce site, que d' »appren-tissages ».
    Je viens de monter un spectacle autour d’un conte kabyle « Tifa, plus belle que la lune ».
    Au plaisir de t’en informer plus longuement.
    Bien à toi
    Fasia

    • Azul Fasia !
      Je suis agréablement surpris par le montage de ce spectacle. Bravo ! Bonne continuation ! Bien à toi. YA

  2. good luck

    • Tanemmirt – ! Lehna tafat ! Youcef Allioui

  3. […] Bienvenue ! Lehna tafat ! […]

  4. Cher Monsieur Allioui,

    J’espère que vous allez bien. Je souhaiterais acquérir un de vos ouvrages portant sur les contes kabyles, notamment ceux mettant en scène les histoires de l’ogresse, afin de pouvoir les conter à des enfants. Etant donné que je n’ai pas eu accès à vos ouvrages pour m’en faire une idée, pourriez-vous me conseiller un titre qui serait un bon compromis entre entre un nombre élevé d’histoires et ceux traitant du thème de l’ogresse (tseriel). Je vous prie de considérer ma requête comme urgente car je suis actuellement en Angleterre et je rentre définitivement en Algérie en fin de janvier 2012 et j’aimerais pouvoir acheter l’ouvrage par voie de carte bancaire avant la fermeture de mon compte en fin janvier.
    En espérant que la lecture des contes kabyles aux enfants motivera ces derniers à perpétuer cette tradition aux générations futures.

  5. … et Joyeuse année 2012; santé et paix.

    Cordialement.

    Farid.

  6. URAWEN USEGGAS AMAYNUT AMAZIGH
    2962
    BONNE ANNEE 2012
    Youcef Allioui
    Ittcabi-yawen urawen-ynes
    i lmend useggwas amaynut 2012.
    Akken ittcabi urawen-ynes
    I lmend n Yennayer 2962 ara nâacer di lehna
    Di tmusni yakw di tikli af tmazight
    Ass n 12 di janvier i d-iteddun.

    Youcef Allioui
    Vous présentent ses Meilleurs Vœux
    Pour cette Nouvelle Année 2012

    HAPPY NEW YEAR 2012
    Youcef Allioui
    Wish you a happy new year
    Warmest wishes to you and your kin.

    Youcef Allioui – Psychosociologue
    http://www.youcefallioui.com
    00 33 6 31 01 12 79

  7. aseggas ameggas n tmenni d win ara d yawin tafat i tmazight ak d imawlan ines.
    sseha, lehna d ttudert igerzen imazighen tirni.

  8. tanemmirt-ik ghef le site agi, igerrez nezzeh, s tidett uffigh agerruj deg-s. yerna tura llint wallen-iw gher wayen yellan zik yeffer.
    ameziane

    • Azul ay Amezyan !
      Tanemmirt af awal-ik azidhan !
      D-acu yettnadidh ay aderghal ? Yenna-yas : ttafat ! Nekwni agma-ynu nettnadi kan tafat. Tafat-nni igh d-jjan
      Imezwura nnegh. Akken qqaren yakan nutni : « Ma tebghidh tafat, ddu cituh di tlam ! » (Si tu veux savoir
      ce que vaut la lumière, marche un peu dans le noir !)
      Ar tufat, lehna tafat !

      Gret tamawt : Isem-ik amectuh icuba win m_baba ifk-igh dagh i mmi…

      • nekk mmi uusan-agi yezrin i d-ilul nsemma-yas Aklilas.

      • azul fell-ak

        tanemmirt-ik ghef yizen-ik, cama nudagh rnigh ghef wadlisen-ik ur ten-ufigh ara, ini-yi anida i ttnuzun dagi di tmurt, imi nekk d amezdagh di temdint n Wehran, sya ar tikkelt i d-iteddun qqim di talwit, ssaramegh-ak ifadden igerrzen di leqdic-agi.
        ussan-agi ilul ghur-i weqcic semmagh-as Akilas.
        Ameziane

  9. azul ay Amezyan !

    Ferhegh atas af awal-ik, ugar mi-d yusa si Wehran. Di tnexsas (malheureusement) ur ttnuzun ara di tmurt. Nessaram yiggwas L’Harmattan ad yelli timfettart di Bgayet. Si ssya ar yimiren, saramegh-as i kecci s timad-ik yakw d mmi-k (Aghilas nagh Akilas : win yejjan later ?).
    Tanemmirt atas. Saramegh ar tikkelt nniden.

    Lehna tafat, ar tufat !

    Yusef Ouchivane Allioui

  10. Azul a Dda Youcef ! Azul n leqder imi tuklaledh atas leqder ameqqwran, imi kecci d-azgaz ameqqwran. Nekkini si Tedmayt ; d-acu mwafaqegh d weqcic-nni d taddart-ik : ma yella ilaq a-nebbuykutti BRTV d kecci i-gezzran : i-ni-d kan nekwni a-nettiki di ccghwel-aki ma yella ttidett ghunzan-k sshab n BRTV !

    Tura a d-kemlegh s tefransist deg’wayen i turidh amek ara yili yiwen ad yasem deg’k .? Ala Aghyul d gma-s ara yasmen deg’k a Dda Yusef ! Vous qui écrivez ceci :
    « Je reste plus que jamais persuadé que la littérature orale, qui véhicule l’ensemble des connaissances sur la nature, la société, l’homme amazigh et sa pensée, peut contribuer à l’éveil de la conscience d’un peuple, tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’un peuple opprimé, comme le peuple amazigh. Vous ajoutez comme d’habitude une pensée kabyle :
    « Si Dieu te demande ton coeur, donne-le Lui ; s’il te demande ta terre et ta langue, dis-lui : « Non ! » Car sans ta terre et ta langue, tu n’as plus ni coeur ni foi » (Ma yessuter-ak-d Rebbi Ul-ik, efk-as-t ; ma yessuter-ak-d akal-ik d yiles-ik, in-as : « Ala ! » Mebla akal-ik d yiles-ik, ur tesâidh ul, ur tesâidh tasa ! »

    Jamais je n’ai lu quelque chose d’aussi beau à Dda Yusef. J’ai pris cela du livre « L’oiseau de l’orage » dédié aux femmes kabyles et aux femmes en général. Je n’ai jamais lu un livre aussi beau de ma vie ! Cela ne veut pas dire que les autres ne sont pas beaux, non ! Mais, si d’un point de vue philosophique, le livre « Les chasseurs de lumière » – Iseggaden n tafat, est plus profond et encore, j’oserai vous dire « mieux écrit » ; sans compter les Archs et les joutes oratoires ou surtout le dernier pavé que vous nous offrez  » « Un grain sur le toit » – Aâqqa af ssqef ! Sincèrement, a Dda Yusef, je n’ai jamais eu les larmes aux yeux en lisant un écrivain ; je n’ai pas honte de dire que vous êtes le premier à m’avoir fait pleurer à 50 ans !

    Que Dieu vous garde ! Continuez de nous donner des oeuvres aussi extraordinaire. J’espère qu’un jour vous saurez reconnu à votre juste valeur car vous êtes parmi les grands et j’oserai dire « Le plus grand » des écrivains kabyles qui maîtrisent notre langue de façon magnifique et étonnante !

    Donc, je conclus que je suis prêt si vous êtes de cet avis à me joindre à ceux de votre village qui lanceraient éventuellement un boycott contre cette BRTV qui est devenue une télévision de danseurs. Et quand ils invitent soi-disant des docteurs en tamazight et en machins-et-machines, ils ne savent même pas s’exprimer en kabyle !! Au point que ma femme me demande à chaque fois : »D-acu la d-qqaren akka ? »

    BRTV a tout à gagner en vous sollicitant respectueusement pour passer sur son antenne. Et les petits animateurs – comme dit si bien monsieur Bourrache, devraient être heureux de vous entendre car ainsi, ils amélioreront leur niveau – qui est parfois désarmant !

    Voilà a Dda Yusef : je suis de tout coeur avec vous et prêts – nous aussi avec mes amis – à vous défendre !!

    Grâce à vous, a Dda Yusef, tout le monde peut découvrir ô combien
    langue kabyle est belle !
    Tanemmirt !

    Larbi. Xas akka isem-iw d-Aârab, d-acu ttfegh di teqbaylit-nni n tidett a Dda Yusef !

    Akken tettarudh yakan : Lehna tafat, ar tufat ! Nagh Ar tufat, lehna tafat !

    • Azul a gma-ynu !

      Je pense au contraire qu’il faut supporter BRTV et boycotter toutes les autres télévisions et radios qui nous tuent chaque jour ! BRTV est un miracle kabyle ; un miracle berbère qui est apparu – grâce à des hommes amzighs – après plusieurs millénaires d’histoires des Imazighen.
      BRTV est une source de liberté et de démocratie. C’est une source culturelle exemplaire car elle émit en kabyle et en tamazight. Elle porte notre culture en avant et nous savons tous que la culture amazighe est la source de notre vie.

      BRTV est porteuse d’espoir car qui dit BRTV pense tout de suite à notre langue et notre culture : c’est à dire NOTRE VIE en tant que peuple différent, en tant que peuple amazigh.

      IL FAUT DEFENDRE BRTV ! RASSUREZ-vous, personne ne me boycotte ! Car BRTV est une télévision libre qui ne boycotte personne et encore moins YOUCEF ALLIOUI où je peux passer quand je veux.

      Défendons BRTV tel doit être notre slogan à tous !

      Ar tufat, lehna tafat fell-ak !

      Yusef Alliwi

  11. Azul fellek a Dda Yusef, azul fellawen ak°it,
    tanmirt-ik ay argaz l3ali, i lecghal-ik i di ttafken asirem, tanmirt i widak i bghan tadukli maci afereq yaranegh s Leqbayel nagh s Imazighen.

    Vghigh kan akun 3erdegh gher l site agi ig sefrahen at’as, icuden ghef tegmiwin -ik.

    D wiya : http://tilisa.webnode.fr/
    nagh (gher lfacebook) : http://www.facebook.com/pages/Tudrin-Villages-Kabyle-/254476271329026

     » (C’est) un groupe de travail et de réflexion sur tout ce qui a trait à la législation kabyle dans toute sa diversité.
    Le but est, avec la participation du plus grand nombre possible de Kabyles, de reconstituer, de restaurer et de faire revivre l’héritage spirituel, le génie de nos ancêtres, ces gens qui ont su créer un système social presque parfait sans prison, sans condamnation à mort, sans mendiant et sans… tyran !
    Toutes les contributions sont les bienvenues.
    tanmirt nwen marra  »

    Suref tiyi tira inu igxus’en mlih.
    Ad isufegh Ugellid Ameqqran le3tav gher Tafat, Tafat ig3emmun s cvah’a ines am tin n tmurt negh.
    Gher timlilit !

    • Azul fell-ak a Yugurthen aqmamas !

      Tanemmirt af awalen iqmamasen i d-turid. Ssaramegh yigwass a-nawed ar wayen i nuklal.
      Agdud ameqqwran ilaq ad yughal ar temghwer-ynes. Ma yteddu ikennu ad tughal ad immet.
      Bac ad yidir, tlaq-as tmeslayt-is, tisul-as, laâwayed-is yakw d wakal-is.

      Ar tufat, lehna tafat a gma-ynu.

      GT : Tanemmirt af asagh i-yi-d fkidh.

  12. Bonjour a Mass Allioui

    Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour ce blog d’une richesse extraordinaire ! Je peux dire que grâce à vous je connais la Kabylie ! J’ai une question à vous poser et je ne sais pas si cela se passe comme ça : poser des questions à travers votre blog. Je cours le risque et je ne vous en voudrai pas si vous ne me répondez pas. Etant petit, j’ai souvent entendu mon grand-père dire « Igran amzun d-iwekkayen ». Je n’ai jamais réussi à savoir la signification du mot « Iwekkayen ». Si cela vous dit quelque chose, je serai heureux de le savoir.
    Je vous remercie par avance. Je vous admire beaucoup et je vous remercie encore pour tous ces savoirs sur la Kabylie.

    Amirouche de At Jlil (à ne pas confondre avec Boujlil).

    • Salut Youcef !

      Je ne sais pas si tu te souviens de moi, je suis Bernard Ballan, nous avons travaillé ensemble chez AWIndustries. Il y a longtemps que je voulais entrer en contact avec toi. J’ai été surpris de découvrir ton nom sur YTub et j’ai suivi la trace vers le blog.
      Juste pour te dire : « Je me souviendrai toujours de ce que tu as fait pour moi… » Merci monsieur le Kabyle sans peur et fier de l’être ! BB (comme tu m’appelais !)

      • Bonjour Bernard,
        Je ne sais pas si tu souhaites vraiment cette réponse à travers le blog. Appelle-moi, mon numéro n’a pas changé ! Salut BB !

    • Azul a Amirouche,

      Je te remercie pour ton message extrêmement important ! Figure-toi que je suis justement en train de travailler sur un texte qui traite du mot IWEKKAYEN que tu entendais de ton grand-père.
      Iwekkayen est l’autre pluriel (Iwekka, comme on dit « chez moi ») de AKKIW QUI SIGNIFIE « Grands espaces » et « Univers ». J’ai retrouvé ce mot dans une chanson – une comptine – que nous chantions enfant. Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris (de ma mère) que c’est le synonyme de « monde » (ddunnit).

      J’espère avoir répondu à ta question.

      Ar tufat, lehna tafat ! Yusef Ouchivane Allioui

  13. Azul a mass Allioui,

    Je veux juste vous soumettre ces quelques lignes reprises de Wikipédia. Si vous pouviez me dire si vous êtes d’accord sur ce qui est écrit, car ce n’est pas ce que vous écrivez dans votre ouvrage sur les Archs. Il y a des choses que vous aviez écrites, mais pour lesquelles on ne vous cite pas ! Il y a beaucoup de choses sur lesquelles je ne suis pas d’accord. Comme vous le savez, chez nous il y a une montagne qui s’appelle « La fontaine des Imazighen » et il y a même un village qui s’appelle aussi « Le village des Imazighen ». Alors quand certains écrivent que ce mot n’existe pas en Kabyle, ils parlent toujours (comme Hanoteau et Letourneux et d’autres généraux français) de leur « fameuse Grande Kabylie » alors que vous écrivez qu’elle représente à peine 1/3 du territoire kabyle ! Cela m’énerve à chaque fois que je lis que ces messieurs de Grande Kabylie vivent encore dans les pensées des généraux français ! Comment voulez-vous alors à construire une Kabylie unie ? Comment arriver à faire comprendre à ces gens qui se croient supérieurs qu’ils ne parlent pas mieux Kabyle que les autres ???
    Enfin, c’est pour cela que les Arabes nous gouverneront toujours. Krim n’a-t-il livré Abane à Boussouf ? Cela continuera-t-il jusqu’à la fin des temps et du peuple kabyle ? Je m’excuse de pousser ma colère, mais j’ai du mal à supporter tout cela… surtout avec tout ce qui se passe en Kabylie en ce momment ! Bachir Awezzar – Tala Imazighen – Babors.

    • Azul a Bachir !
      Il ne faut pas vous emporter ! Je connais bien l’endroit dont vous parlez ainsi que le village qui porte, j’espère, toujours le même nom car je sais que beaucoup d’endroits ont été débaptisés par les généraux français dans ce qu’ils appelaient « La Petite Kabylie ». Je comprends que cela vous énerve que des Kabyles continuent de montrer aux yeux de ceux qui veulent « crever les nôtres » continuent d’agir comme des colons.
      Il y a effectivement beaucoup de faits annoncés comme vrais qui sont faux dans cet article consacré à la Kabylie. Nous, nous savons que « Petite Kabylie » se disait At Oufella en kabyle et que « Grande Kabylie » se disait « At Wadda ». Nous savons aussi que ce qui fait la Kabylie, c’est son union ; c’est sa langue qui est indivisible. Vous et moi, nous savons aussi que les Arabes n’ont jamais inventé ces termes que nous devons aux généraux français après l’insurrection de 1871 qu’ils reprochaient aux « Petits Kabyles » : d’où les colonnes de feu, la liquidation pure et simple de toutes les grandes familles des At Oufella et surtout celles de Babors comme celles des Iferdjawiyen. Vous et moi, nous savons qu’Alain Mahé et compagnie ne connaissent de la Kabylie que ce qu’ils ont piqué ici et là.
      Gardons donc notre calme et comme on dit dans notre chère et magnifique langue : « Kra g_win yeddan af tidett yessawadh ! »
      Encore un dernier mot, la plupart de mes amis sont des At Wadda – ou pour plaire à ceux qui vous énervent – de « Grande Kabylie » ; ils ne sont pas du tout comme ceux qui vous mettent en colère ! Rassurez-vous ! Mon grand-père me disait : « Qui veut entendre des beaux dits et sensés, qu’il aille chez l’Agawa ! » Je pense qu’il y’a encore des Igawawen pleins de beaux-dits et pleins de sens. Rassurez-vous !

      Ar tufat, lehnat tafat !

      PS : Je passe une partie de mes journées pendant les vacances non loin de Tala Imazighen.

  14. Azul a mass Allioui !

    Je suis désolé pour la dernière fois, je ne voulais pas être agressif avec vous et je crois que vous avez pensé le contraire. Si c’est le cas, je vous prie de bien vouloir me pardonner, car j’admire tous les écrivains et militants berbères mais je crois que personne n’a autant d’importance et de place chez moi que vous ! Pas même Mouloud Mammeri que vous considérez comme votre prophète. Je ne savais pas ce qui m’avait pris en vous disant ce que j’ai dit alors que je vous connais et j’ai lu presque tous vos livres et jamais je n’ai pensé du mal de vous car s’il y a bien quelqu’un qui peut se vanter de parler kabyle mieux que moi, c’est vous ! Sinon, quand j’écoute nos universitaires (et même nos chanteurs et nos poètes) qui sont incapables de s’exprimer en kabyle comme il se doit, j’en sois consterné !
    Alors, vous imaginez bien combien je vous admire et combien je mesure votre connaissance de notre langue et de notre culture : vous êtes le seul et unique écrivain et intellectuel (je sais que vous n’aimez pas ce mot) à pouvoir dire les choses en kabyle et d’une façon tellement belle ! C’est incroyable comme je crois en l’avenir de notre langue quant je vous écoute. Ce n’est pas le cas quand j’écoute les autres qui se disent professeurs et docteurs et spécialistes en ceci et cela, etc, etc.

    Voilà tout a mass Allioui, je vous prie de bien vouloir pardonner ce que j’ai pu dire en votre présence : cela ne vous concerne absolument pas, étant donné l’admiration que je vous porte !! Mille excuses quand même et je comprends votre colère !

    Que Dieu vous protège car la Kabylie a besoin d’hommes exceptionnels comme vous !

    Larbi A.

    • Azul a Lâarbi !

      Je vous remercie pour votre message, cela me touche ! Mais ne vous inquiétez pas, toutes ces « coprolalies » sont oubliées depuis longtemps. De mon côté, je n’ai gardé que votre intervention que sa pertinence et sa rigueur. A vous revoir ! Ar tufat, lehna tafat ! YA

  15. Bonjour monsieur Allioui,

    Je viens de lire le témoignage-anniversaire que vous faites pour votre père, je comprends mieux d’où vient toute cette science kabyle et cette langue magnifique que vous seul parlez. Je suis en train de lire votre dernier ouvrage « Un grain sur le toi – Aâqqa af ssqef », ce n’est pas un livre, c’est une sorte d’encyclopédie ! Sa richesse est difficile à décrire. Je le consulte tous les jours, je reviens sur les pages que j’ai déjà lues : c’est difficile à décrire toute cette richesse que vous y avez mis. Je tenais à vous remercier. J’ai lu presque tous vos ouvrages et c’est à chaque fois une grande découverte pour moi.
    Je vous remercie et je vous souhaite bonnes fêtes de fin d’année et surtout une bonne santé et une longue vie !

    Mohand Akli At Waâli – At Salah – At Yedjer.

    • Azul a Mohand !

      Tanemmirt af awal azidan i d-urid. Je suis heureux d’apprendre que mon dernier ouvrage vous apporte tant de satisfactions ! Quand j’aborde notre langue et notre culture, j’y mets toute ma tête et tout mon coeur.

      Tous mes remerciements et mes meilleurs voeux pour l’an nouveau 2013 et 2963 !

      Lehna tafat, ar tufat !

      YA

  16. Azul a Da Yusef !

    Je veux juste savoir où vous donnerez des conférences cette année 2013 (que je vous souhaite bonne et heureuse !). J’ai simplement envie de vous entendre ! Votre « Kabyle » me manque ! »D’où vous vient cette façon (magnifique !) de parler » ? Demande ma mère.
    Bonne santé et bonne année 2013 a Dda Yusef. Vivement que l’on vous entende ! Vous vous faites rare sur BRTV. Pourquoi ??

    Tous nos respects pour le grand écrivain kabyle que vous êtes.

    Sonia Gh.

    • Azul a Sonia !

      Je pense faire une conférence le 19 janvier 2012 à l’Association kabyle d’Ivry-s-Seine à l’occasion de la fête de Yennayer. Pour le reste, une autre conférence est prévue sur Slimane Azem le 26 janvier 2013 à La Maison de la Culture Berbère à Drancy.
      Je vous remercie pour vos gentils mots et vos voeux pour le nouvel an 2013. Transmettez tous mes respects fraternels à votre mère.

      Mes Meilleurs voeux pour l’année 2013. Que le Souverain Suprême (Agellid Ameqqwran) vous protège vous et tous ceux qui vous sont chers.

      Lehna tafat, ar tufat !

      Youcef Allioui

  17. Bonjour monsieur Allioui

    J’ai découvert votre blog par hasard. Et quel heureux hasard ! Je l’ai montré à toute la famille… Maman se souvient très bien de vous. Vous savez certainement pour quoi : pour votre générosité… Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous sommes heureux de savoir que vous vous portez bien, que vous vous en êtes bien sorti… normal avec votre grande intelligence et votre grand coeur ! Nous avons toujours votre photo (vous savez, celle ou vous aidiez maman) sur le mur. Vous faites partie de la famille.
    Nous voudrions bien vous revoir. J’ai acheté l’un de tes ouvrages. Tu te souviens, on se tutoyait ? L’oiseau de l’orage est un véritable hymne à la langue et à la femme kabyles ! Je ne savais que tu étais un si grand écrivain ! Nous sommes fières de toi. Quand Julie dit de toi : « Ddadda », ce n’est plus pour se moquer ! Elle a lu le livre (évidemment, la partie française seulement), elle est restée babababa. J’ai vu que tu as beaucoup écrit : c’est méga-génial ! Nous sommes tellement contentes ! A plus alors ! Nous attendons ton message sans faute !
    Gros bizous et bonne année 2013 grand frère !

    • Bonjour Josiane !

      Quelle bonne surprise ! Cela fait bien longtemps ! Je suppose que tu voulais une réponse à travers le blog… Bonjour à toute la famille.
      Je te remercie et vous espère tous bien.

      Bonne et heureuse année 2013 !

  18. Azul a dda Yusef !

    Je voulais juste vous souhaiter une bonne et heureuse année 2013.
    J’espère que vous reviendrez faire une conférence à Marseille. La fois dernière, avec Boris Cyrulnik et les autres, vous nous aviez scotchés ! Nous avions découvert un psy. d’une richesse que beaucoup de psy. ignorent !
    Que Dieu vous garde !
    On attend un autre livre de vous pour 2013 ! Avec impatience ! Nous avons lu tous vos livres et quels livres !! Merci monsieur l’écrivain kabyle et modeste psychologue-poète.

    Amal Sahnoune – Marseille.

    • Azul a Amal !

      Je me souviens très bien de vous ! En effet, ce fut une rencontre magnifique ! Entouré de tant de sommités tels Boris Cyrulnik, je ne savais plus comment commencer ma conférence. Que des scientifiques, médecins, psychiatres et pédo-psychiatres aient autant apprécié mon intervention, C’était une grande surprise pour moi ! Je n’en revenais pas ! Je vous avoue avoir mis quelques semaines pour m’en remettre !
      Je vous remercie pour vos encouragements !

      2013 : Un livre sur les contes (encore !) et les comptines. J’espère que vous serez aussi étonnée que je l’ai été le jour où ma mère m’avait raconté ce conte et cette comptine qui parlent de Sheshong 1er – Ouchachnaq. J’ai gardé cela au chaud… le moment est venu de faire connaître ces textes oraux magnifiques qui vont loin dans l’histoire des Imazighen. C’est dire que nos grands-mères étaient aussi des historiennes qui… s’ignoraient.

      Lehna tafat, ar tufat !

      Bonne et heureuse année 2013 !

  19. bonsoir à tous , j’aimerai bien savoir comment ou quelle procedure à suivre afin d’obtenir une invitation artistique à un galla organisé par une maison , association ou production en france , sachez que je suis auteur compositeur chanteur . J’attend votre aide pour ce petit renseignement qui me fera tant de plaisir à le savoir Merçi à tous , Veuillez me contacter à mon e-mail içi : mokrane@live.ca – . Le chanteur : Ait Djerrah

    • Azul a Meqqwran !

      Je mets votre requête sur mon blog en priant toute Association qui pourrait vous inviter d’entrer en contact avec vous. Bonne continuation et bon courage dans votre travail d’artiste.

      Ar tufat, lehna tafat !
      Ya

  20. Azul a Dda Yusef !

    Je ne sais pas comment vous dire : quand je vous lis, je pense souvent que vous êtes un grand philosophe. Sans doute, le seul philosophe que la Kabylie possède aujourd’hui. Je lis et relis souvent les articles qui figurent sur votre blog : cela me fait du bien et je redécouvre à chaque fois quelque chose de nouveau ! C’est aussi pour vous remercier et vous dire que je me suis senti à vos côtés quand j’ai lu votre hommage pour votre ami monsieur Abderrahmane Bouguermouh. Quelle émotion à chaque fois et les mots sont toujours justes car ils viennent du coeur ! Et on sent que votre coeur est loyal et grand ! J’aurai aimé être votre ami ! ET je me sens votre ami car en lisant vos livres, je ne peux rester insensible à tout ce que vous écrivez et qui sort de l’ordinaire : aucun écrivain kabyle n’a vos connaissances, votre talent et surtout votre gentillesse et votre modestie !
    Je ne puis que m’incliner devant des hommes comme vous !

    Rachid n Teghwrast – At Weghlis.

    • Azul a Rachid !

      je vous remercie pour vos gentilles remarques concernant mon hommage à mon ami d’enfance Abderrahmane Bouguermouh : homme d’honneur, de savoir et de liberté ! je suis très heureux de vous compter parmi mes amis ! Je ne puis que m’incliner devant des hommes comme vous qui s’inclinent devant ma gentillesse et ma modestie.

      J’espère continuer à vous étonner avec mes prochains articles et mon prochain ouvrage qui sort bientôt.

      Tanemmirt tameqqwrant !
      Ar tufat, lehna tafat ! YA

  21. Bonjour monsieur Allioui,
    Je lis souvent votre blog et attend à chaque fois vos articles avec impatience. Je voudrai savoir si vous avez l’intention de rééditer les ouvrages sur « Les devinettes berbères » ? Pouvez-vous me dire aussi quel sera votre prochain ouvrage et quand paraîtra-t-il ? Une troisième question : je suis venu vous écouter à Ivry-sur-Seine, j’ai été enchanté comme d’habitude. J’avais pris votre livre sur les Archs ! C’est le livre le plus « grand » que j’ai pu lire sur la Kabylie ! Permettez-moi de vous dire que c’est un ouvrage magnifique ! Beaucoup devraient s’en inspirer… J’ai été d’ailleurs assez étonné qu’aucun écrivain kabyle ne vous cite !? C’est bizarre, non !? Enfin, vous, je sais, vous me direz : autre chose. Vous nous ramenez toujours dans le droit chemin de l’union ! Vous avez raison, monsieur !
    Je vous admire beaucoup !
    Je vous salue bien respectueusement (comme vous le faites souvent avec vos lecteurs !) J’aime le respect que vous portez en vous ! Et Merci.

    Mohand Amokrane des It Slimane – Sétif.

    • Azul a Mohand Amokrane !

      Je vous remercie pour vos louanges et vos questions ! Cela me fait chaud au coeur car je sais que vous êtes sincère.
      S’agissant des « Devinettes berbères » ouvrages édités dans le cadre du Groupe d’Etudes de Recherche Berbère de Paris Descartes, je pense qu’ils seront réédités dans des formules réduites à 100 pages pour les enfants, car beaucoup de lecteurs me les demandent, notamment les psychologues et autres professionnels travaillant auprès des enfants.

      Pour le prochain, le titre est : HISTOIRE D’AMOUR DE SHESHONQ 1er – Roi berbère et pharaon d’Egypte – Il s’agit de contes et de comptines kabyles. Un domaine que je n’ai pas encore exploité : les comptines (Tihjenjennatin/Tihjenja).

      Les auteurs citent ceux qui leur semblent aller dans le droit fil de leurs ouvrages, donc ne vous étonnez pas si d’autres ne me citent pas. L’essentiel pour moi, ce sont les lecteurs comme vous, ce n’est pas les autres écrivains, sauf s’ils entrent dans le cadre de mes propres recherches.

      Avec mes remerciements renouvelés pour vos encouragements.

      Ar tufat, lehna tafat ! YA

  22. AZUL a Dda youcef

    nek d anelmad di tsedawit n tizi wezzu, γriγ adlis ni iduriḍ γef tmurt n leqvayel ( histoire résistance , culture et démocratie) , atas n temsal id ḥefḍaγ seg udlis agi, n saram at xadmeḍ isaragen dagi di tmurt, ala dγa di tsedawit

    je cherche un article que tu a écirs sur la langue maternelle et développement économique, si tu peut me l’envoyer sur mon Email : adli_jugurtha@hotmail.fr

    • Azul a Yugurten !

      J’ai jeté un premier coup d’oeil sur les articles que j’ai écrit sur le thème qui t’intéresse, je ne l’ai pas trouvé car ce que j’ai écrit en économie date de plus de 30 ans ! Et je n’avais pas trace sur ordinateur comme maintenant : tout était fait à la main ou à la machine à écrire. Je chercherai encore… si je le trouve, je le scannerai pour te l’envoyer avec plaisir.
      Af ayen yaânan isaragen di tmurt : nnan-as i wderghal d-acu i tettnadidh ? Yenna-yas : Ttafat !

      Yiggwas ahat ! Tanemmirt af urawen-ynek ! Ddher nagh tadghest af leqdic-ynek !

      Ar tufat ! Lehna tafat fell-ak yakw d warrac t-teqcicin n Tizi Wezzu !

  23. Bonjour Mr allioui,
    je m’appele Menasria Madjid de Bejaia et j’active avec des amis de differents horizons pour la culture berbere autant que je peus.Pour cette

    fois ci,nous preparons le colloque international du conte berbere,qui aura lieu du 01au 05juin2013 a Bejaia.
    Conaissant l’importance de vos oeuvres dans ce domaine,nous souhaitons que vous soyez parmi nous a cette date.Fraternellement Menasria M.

    • Azul a gma-ynu !

      Cela me remplit de joie que ce colloque international sur le conte amazigh di Bgayet. Malheureusement, je ne pourrai être là. En général, pour ce genre d’évènement, je suis averti une année à l’avance à tout le moins 6 mois. Je serai en Amérique pendant cette période après mon retour d’Argentine.
      Si vous organisez quelque manifestation en août et septembre, je serai heureux d’y participer.

      Avec tous mes remerciements et mes voeux de réussite totale pour ce colloque qui revêt à mes yeux une IMPORTANCE CAPITALE qui dépasse toutes les autres tant des points de vue littéraire, culturel que sociolinguistique, psychologique et historique.

      Ar tufat, lehna tafat fell-awen yakw d warrac n Bgayet n Lejdud !

  24. Azul a Dda Yusef !

    Je m’inquiète un peu de ne plus avoir de vos nouvelles. Ni sur Internet, ni à travers un autre média ou BRTV (qui nous sert toujours d’autres plats !)
    J’espère vous allez bien. Nous attendons de vos nouvelles : tout un groupe d’amis qui vous saluons respectueusement.
    Idir n Tizi n Verver.

  25. Bonjour monsieur Allioui,

    Tout d’abord, j’espère que vous allez bien. Vous nous manquez beaucoup !

    Je voulais vous demander une question : Avez-vous entendu parler des Kabyles qui s’appellent les « Banyoures ». C’est quel arch exactement, puisque vous avez écrit sur les Archs un livre d’une importance capitale. Je peux même dire que c’est le seul de cette richesse sur la Kabylie ; pendant que d ‘autres nous servent encore la sauce Hanoteau et autres généraux « généreux » avec ce qu’ils appelaient la Grande Kabylie !

    Je vous souhaite une grande santé en espérant vous voir bientôt quelque part.

    Larbi des At Mlikech.

    • Azul a Lâarbi !

      Je vous remercie pour votre gentillesse et vos encouragements. Votre question est très importante car les Banyoures est l’autre véritable nom kabyle de la confédération (Aqbil) des KOTAMAS (Igutamen, ou Ikutamen, en kabyle. Leur nom premier est Ivenyuren. Ils étaient devenus Igutamen – Les Insurgés – suite à l’invasion arabe. Les Arabes s’étaient comportés dans les Babors et ce qu’ils appelaient « La Petite Kabylie » exactement comme les Français : d’une férocité et d’une barbarie sans nom ! C’est cette barbarie qui poussa les Ivenyuren à s’appeler Igutamen pour faire appel aux confédérations de la Soummam et du Djurdjura occidental afin de lancer une vaste guerre contre les Arabes. Ils finirent ainsi en Egypte où ils fondèrent le Caire.
      J’espère vous avoir répondu. Avec toute mon amitié. Ar tufat, lehna tafat ! Youcef Ouchivane Alliwi.

  26. Azul a Dda Yusef !

    C’est Ali si Lalmagne ! Je ne sais pas si tu te souviens de moi. Mais, je suis des At Oumghar et tu étais un ami de mon père, Mohand Saïd At Oumghar. Je viens de lire les Archs. Je voulais juste vous remercier pour ce livre tellement riche et si précieux ! Je sais, vous allez dire que vous avez déjà entendu cela ! Mais je tenais à vous le dire. J’espère que nous aurons bientot de vos nouvelles. Votre kabyle des Awzellaguen nous manque et quel kabyle ! Quand j’entends quelques invités incapables de s’exprimer dans leur langue… Vous avez raison, la langue kabyle est dans la littérature orale. Llway fell-ak a Dda Yusef. Ak ihrez sidi Rebbi !
    Ouali At Oumghar.

    • Azul a Ali !
      Content d’avoir de vos nouvelles. Effectivement, votre famille et la mienne sont amies. Je connais aussi bien votre grand-père qui était un ami de mon père. Je vous remercie pour vos encouragements. Youcef Ouchivane Alliwi.

  27. Monsieur Allioui,
    J’ai discuté avec vous après votre retour d’Amérique Latine. Votre comparaison entre Lounès Matoub et Victor Jara est judicieuse. Savez-vous que l’on vient de débaptiser la rue de Lounès Matoub à Tizi ? Que reste-t-il des Kabyles s’ils acceptaient cela ?!
    Merci pour tout. Mohand Barra de Versailles.

    • Azul a gma !

      Vous m’apprenez une très mauvaise nouvelle, en espérant que les instigateurs reviendront sur une telle bêtise, surtout que Argenteuil, une autre ville française, vient d’inaugurer une rue à la mémoire de Matoub Lounès. Après cela que vous dire d’autres ? Aux Kabyles de méditer et de faire en sorte que leurs hommes soient respectés surtout leurs mémoires.
      Ar tufat, lehna tafat ! Youcef

  28. Azul
    Avec un grand honneur de vous écrire sur le net, je suis un membre d’une association culturelle, on prépare un panneau commémoratif, une partie pour les martyrs du printemps noir 2001 et l’autre partie pour les militants de la cause Amazigh. on va marquer la journée du 14 juin 2013 comme jour de Mémoire Amazighe : un hommage à tous les militants »
    On souhaite que tu vas nous aider de nous proposer une belle citation ou une expression d’un écrivain ou un homme célèbre ou pour toi par exemple, soit en français ou en tamazight dédiée pour ces hommes. On va l’écrire sur ce tableau qui a 4M sur 2M.
    pour ne pas oublier nos Militants (tes) et nos martyrs (yres) car, les oublier c’est les renier.
    merci pour votre aide. Afud igerrzen.

    Les association n Yillulen Umalu.

  29. Bonjour monsieur Allioui

    Je viens de commencer à lire tout ce que vous avez écrit sur votre blog. C’est tout simplement fantastique ! Jamais, je n’ai lu autant de choses et appris autant de choses sur la Kabylie ! Tous les domaines sont touchés par votre savoir ! J’en viens à me demander s’il existe aujourd’hui un autre écrivain qui connaisse tant de choses comme vous sur la Kabylie, sa langue, sa culture et ses institutions traditionnelles qui auraient pu nous sauver de tous les méfaits que nous subissons aujourd’hui.

    Sincèrement, monsieur Allioui, vous êtes un GRAND ! Un très Grand écrivain ! Chacun de vos articles est une véritable mine d’or en ce qui concerne la Kabylie et le monde berbère. C’est profond et souvent poétique et plein de philosophie !
    C’est donc difficile de trouver quelqu’un comme vous qui ait cette maîtrise de notre langue et cette vision éclectique où tout est analysé en passant parfois en revue tous les aspects scientifiques !
    J’ai fini par comprendre que le conte n’est en fait qu’une passerelle dont vous vous servez pour traiter de tous les autres domaines : linguistique d’abord, culturel, psychologique, historique et politique sans faire l’impasse sur l’économique que vous semblez bien maîtriser.

    Je ne puis m’empêcher de revenir sur cette question de boycott dont vous faites l’objet sur certains médias y compris BRTV ! C’est triste et décevant de constater que certains Kabyles ne sont pas encore sortis de la situation ethnologique où nous avaient fait sombrer les généraux français.

    Nous vivons toujours la même rengaine, les mêmes coups bas, les mêmes petites jalousies mesquines (chantées par Aït Menguellat) ; la même médiocrité que vous même dénoncez à chaque fois.

    Le problème reste donc kabylo-kabyle et n’a rien à voir avec l’extérieur. Certains Kabyles « travaillent » activement pour ceux qui veulent notre ruine et notre effacement. Que cela vienne des gens de BRTV, c’est triste à en mourir !
    Le seul espoir qui nous reste, c’est que des hommes comme vous, modeste et d’une grande probité ne pourront être arrêtés par des gens médiocres qui cultivent argent et bassesse.

    Chez vous, c’est l’amour de notre langue et de notre culture ; c’est l’amour du peuple kabyle et du peuple amazigh en général ; c’est l’amour de la terre de nos ancêtres…
    C’est vous dire ô combien je vous admire et cela me rassure de savoir que je ne suis pas le seul !

    Merci et grand merci à vous, monsieur Allioui.

    Hocine M.

    • Azul a Hocine !

      Tanemmirt af imeslayen-ik izidanen yakw d-inzikmar-ynek i lmend-iw ! Af ayen yakw i d-tennid, ur walagh ara d-acu ara d-rnugh. « Fhem a lfahem ! » Akken neqqar !
      Je vous remercie pour vos encouragements. Je suis heureux à chaque fois d’apprendre que des Kabyles trouvent quelque chose d’intéressant sur mon blog qui les encourage – comme vous le faites à mon égard – et qui les enrichit.
      Pour le reste, je me suis déjà prononcé… A chacun de se faire sa propre opinion. Qqaren zik-nni : « Wa yteddu s wul ttasa ; wa yekkat di gma-s yedhsa ! »

      Mon vieux père disait : « Nous sommes de lignée noble : seuls ce que font les hommes d’honneur doit revêtir quelque importance à nos yeux ! »
      Des Kabyles de lignée noble et de conduite irréprochable sont nombreux. Je compte sur ceux-là pour que s’ouvrent pour les Imazighen en général et les Kabyles en particuliers les chemins de la fraternité, de la solidarité, de la sagesse et de la connaissance.

      Comme disait Dda Lmulud : »Tout le reste n’est que littérature ! » C’est-à-dire, il ne faut pas lui accorder de l’importance… Accorder de l’importance aux médiocres, c’est plonger soi-même dans la médiocrité !

      Mes remerciements renouvelés !
      Ar tufat, lehna tafat ! YA

  30. Bonsoir Dda Yusef !

    Je viens de terminer de lire votre dernier livre : Histoire d’amour de Sheshonq 1er… J’ai tout lu de vous. Il me reste à me procurer les livres édités dans le cadre de vos recherches soit à la Sorbonne soit à l’Ecole Normale. Comment pourrai-je me les procurer, SVP. Je ne sais d’ailleurs pas quoi vous dire pour vous remercier ! Vous avez changé ma vie ! C’est rigolo, n’est-ce pas de dire cela à un écrivain ! Je vous assure que vous avez tout changé en moi ! Que vous dire ? Merci ! Cela est loin d’être suffisant ! Je fais donc le voeu que vous soyez toujours en bonne santé pour que vous puissiez écrire et écrire encore, car des écrivains comme vous, il y en qu’un : C’est Youcef ALLIOUI ! Je n’ose pas vous demander sur quoi vous travaillez en ce moment. Toujours est-il que je l’attends avec impatience ! Certains sont adicts à la cigarette ou au vin, moi je suis adict à ce que vous écrivez ! C’est tellement profond ! C’est tellement kabyle ! Nous avons perdu beaucoup et voilà que nous retrouvons beaucoup à travers vos écrits. Il manque juste votre voix (cette voix inimitable et profondément kabyle qui vient de la profonde Soummam). Mais, d’après ce que j’ai lu, vous êtes boycotté par BRTizi ! C’est drôle mais triste à en mourir ! Tout ce manque de discernement et ce manque d’humilité et surtout d’intelligence chez les Kabyles qui ont du fric car pendant que vos parents cherchez sans doute où se réfugier pendant la guerre, eux se dépêchaient de s’enrichir ! C’est bien, mais qu’ils pensent à en faire bon usage au lieu de boycotter ! D’ailleurs, comme l’a déjà dit quelqu’un, ils ont plus besoin de vous que vous d’eux !
    Enfin, notre problème ce ne sont pas les Arabes, mais les Kabyles ! Comme dit si bien le dicton que vous connaissez : « Yenna-yas Waârab : « A-nwa i d-aâdaw-ik ay Aqvayli ? Inna-yas Weqvayli : « Mazal ur terzridh ara belli D GMA !!!

    Bonne santé ! Gardez-vous bien ! Continuez d’écrire pour nous ; pour la Kabylie et les Imazighen où qu’ils soient ! Et merde aux moutons noirs !

    Mourad Sakani

    • Azul a Murad !

      Je vous réponds toujours, mais j’ai l’impression qu’il y a parfois un bug quelque part. Mais il est vrai que je n’aime pas que l’on se critique de façon stérile. Il faut avancer ! Il faut réfléchir ! Il faut lire ! Ecrire ! Quand on n’a rien à faire : Tout au moins s’améliorer !
      Quant à ma façon de parler kabyle : je n’ai aucun mérite : j’ai toujours entendu mes parents parler de la sorte ! Alors où se trouve le mérite là-dedans : parler sa langue maternelle ! Vous savez, mon père nous avait toujours donné des leçons de kabyle à la maison et c’est vrai ! Nous avions même été initiés à la langue secrète qui s’appelait Tahutzit et qui était le kabyle moderne par excellence. Vous voyez donc que s’il y a un quelconque mérite, celui-ci revient à mes parents et notamment à mon père.
      je vous remercie pour vos encouragements !
      Ar tufat, lehna tafat !

    • Ls-azul a Murad !

      Comme je vous avais déjà dit : Les Kabyles ont les défauts de tous les peuples du monde. Ce qui les distingue, ce sont leurs qualités intrinsèques ; c’est cela, me semble-t-il, l’essentiel. Teqqim-ed di teqbaylit, d-ayen ilemdegh deg’wexxam ar baba d yemma ; dgha ma yella kra n wurawen, laqen i-nutni, macci i nekkini ! I-mi ur d-snulfagh kra : tameslayt heddregh, t-tin isellegh deg’wexxam yakw deg’webrid mebla ma ttugh Tajmaât anda Imezwura semsaden awal !

      Ar tufat, lehna tafat !

  31. Azul a mass Allioui !

    Je vous ai envoyé déjà plusieurs courriers qui sont restés sans réponse. Pourtant, je ne disais rien de mal. J’ai simplement dit que je ne comprenais pas votre absence sur BRTV car vous ne manquez… Croyez-moi et ma mère et ma grande soeur disent également cela. Vous nous apportez un vent frais par votre kabyle qui ne se parle plus ! J’ai lu tous vos ouvrages et j’ai même expliqué des choses que vous avez écrites à ma mère (82 ans) qui me dit à chaque fois : C’est vrai ce qu’il dit ! Comment peut-il savoir tout cela ?
    Je lui ai parlé des Izlan et elle avait les larmes aux yeux quand elle s’était rappelé comme tout le monde jouait avant aux joutes oratoires.
    Vous ne manquez vraiment, monsieur ! Personne ne parle kabyle parmi les invités et que du français qui énerve les femmes de ma famille : un mot kabyle coupé par 100 en français ! C’est malheureux, non !

    Je vous espère bien et toute ma famille vous passe un grand bonjour !

    Mourad

    PS : Merci de me dire ce que signifient les mots Tazekna et Talegda… ma mère ne les connaît pas et aucune personne autour de moi.
    Il y en a que j’ai trouvé dans différents dictionnaires… mais vous êtes un puits de science kabyle !!! Merci pour tout et pardonnez-moi si j’ai dit quelque chose contre BRTV qui ne vous plaisait pas (peut-être BRTizi ?) Mais tout le monde dit cela maintenant, car il y a peu de qualités dans les émissions. Et des hommes comme vous, on ne les voit plus ! Merci pour tout encore, monsieur le professeur !

  32. Voici mon dernier message ! L’avez-vous reçu ? Merci de me répondre !

    Bonsoir Dda Yusef !

    Je viens de terminer de lire votre dernier livre : Histoire d’amour de Sheshonq 1er… J’ai tout lu de vous. Il me reste à me procurer les livres édités dans le cadre de vos recherches soit à la Sorbonne soit à l’Ecole Normale. Comment pourrai-je me les procurer, SVP. Je ne sais d’ailleurs pas quoi vous dire pour vous remercier ! Vous avez changé ma vie ! C’est rigolo, n’est-ce pas de dire cela à un écrivain ! Je vous assure que vous avez tout changé en moi ! Que vous dire ? Merci ! Cela est loin d’être suffisant ! Je fais donc le voeu que vous soyez toujours en bonne santé pour que vous puissiez écrire et écrire encore, car des écrivains comme vous, il y en qu’un : C’est Youcef ALLIOUI ! Je n’ose pas vous demander sur quoi vous travaillez en ce moment. Toujours est-il que je l’attends avec impatience ! Certains sont adicts à la cigarette ou au vin, moi je suis adict à ce que vous écrivez ! C’est tellement profond ! C’est tellement kabyle ! Nous avons perdu beaucoup et voilà que nous retrouvons beaucoup à travers vos écrits. Il manque juste votre voix (cette voix inimitable et profondément kabyle qui vient de la profonde Soummam). Mais, d’après ce que j’ai lu, vous êtes boycotté par BRTizi ! C’est drôle mais triste à en mourir ! Tout ce manque de discernement et ce manque d’humilité et surtout d’intelligence chez les Kabyles qui ont du fric car pendant que vos parents cherchez sans doute où se réfugier pendant la guerre, eux se dépêchaient de s’enrichir ! C’est bien, mais qu’ils pensent à en faire bon usage au lieu de boycotter ! D’ailleurs, comme l’a déjà dit quelqu’un, ils ont plus besoin de vous que vous d’eux !
    Enfin, notre problème ce ne sont pas les Arabes, mais les Kabyles ! Comme dit si bien le dicton que vous connaissez : « Yenna-yas Waârab : « A-nwa i d-aâdaw-ik ay Aqvayli ? Inna-yas Weqvayli : « Mazal ur terzridh ara belli D GMA !!!

    Bonne santé ! Gardez-vous bien ! Continuez d’écrire pour nous ; pour la Kabylie et les Imazighen où qu’ils soient ! Et merde aux moutons noirs !

    Mourad Sakani

  33. Azul a Dda Yusef !

    Juste pour vous dire que vous nous manquez… Nous espérons vous lire très bientôt ! J’ai lu le dernier livre : c’est magique de savoir et de beauté ! Je ne savais pas notre culture si belle ! Grâce à vous ! Quand je vous entends parler, une vieille de ma famille dit toujours : « Welleh ar amzun d Lhadj Mohand Ameqqwran ! » Elle fait évidemment référence à un sage de notre village aux At Wertilan.
    C’était juste pour vous saluer et vous dire que nous attendons votre prochain livre.

    Avec tout le respect qui m’habite ! (votre formule si kabyle ! même si elle est dite en français !)

    PS : Je constate que votre absence continue sur BRTV qui a pourtant besoin de vous pour RELEVER LE NIVEAU !!!!!
    Qu’en pensent vos amis (enfin, vous dites que ce sont vos amis) : Youssef ZIREM et Abdelhafid ADNANI. Enfin, les Kabyles sont toujours dans le même déni et la même mouise !!! Jalousie ! Coups bas ! Individualisme ! Le sort des Touaregs et des Mozabites devraient les réveiller ! Et bien non !! C’est bien triste tout ça !

    • Chère madame,

      Je ne suis boycotté par personne. C’est seulement mon emploi de temps qui ne me permets pas de répondre aux invitations. Ne mettez donc personne en cause !
      Je vous remercie pour vos encouragements. Vous remercierez cette vieille qui me compare à un Hadj Ameqqwran : c’est le plus beau compliment que l’on puisse me faire !
      Quant au mépris et aux massacres que vivent nos frères Touaregs et Mozabites ; que vous dire, sinon que ces situations me touchent profondément. Plus je réfléchis sur la situation des Imazighen aux prises avec un grand mépris et un racisme qui tiennent de l’ignorance des Berbères arabisés à qui on refuse d’enseigner les mots d’un Kateb Yacine, les gloires d’un Massinissa, d’une Tin-Hinane et du grand royaume des At Waâban (Imzabiyen), le royaume des Rostémides et la capitale flamboyante qu’était Tahert. C’est donc une profonde stupidité de la part des ennemis des Imazighen – alors qu’eux-mêmes sont souvent d’origine berbère. Tout cela m’apparaît comme une profonde tristesse mêlée de douleur qui m’étreint car le manque d’union nous rend impuissant face à ces actes inqualifiables que subissent tous les Imazighen.

  34. AZUL A MONSIEUR ALLIOUI !

    Je viens de lire votre hommage à votre ami monsieur Abderrahmane BOUGHERMOUH. Je comprends alors ce qu’est l’amitié pour vous. C’est si c’est beau qu’on a les larmes aux yeux ! C’est que j’ai rarement lu un hommage aussi beau, aussi poignant !
    Je me permets de revenir sur votre absence sur les médias et notamment BRTV – je n’ose pas écrire BRIZI car vous n’aimez pas que l’on critique les Kabyles même quand ils sont médiocres ! Mais, la dame qui a signé Tawes a mis le doigt là où cela fait mal : Que dire de ceux que vous considérez comme vos amis ? Hafid ADNANI ET Youssef ZIREM, pour ne pas les nommer ! Je pensais que les amis sont un peu plus solidaires que ça ?!
    Enfin, Soummam ou pas, les Kabyles sont partout les mêmes !!! L’amitié, c’est maintenant l’intérêt et l’opportunisme de se dandiner à l’écran qui passent avant ! Désolé, monsieur Allioui, mais il faut peut-être vous réveiller ! Je vous dis cela car je suis parmi vos plus grands admirateurs ! Jamais quelqu’un avant vous ne m’a appris autant de choses belles et profondes sur notre histoire, sur notre philosophie, notre langue et notre culture. Alors, permettez-nous de vous dire ce que nous pensons ! Car mon précédent message est passé à la trappe !! Pourtant, je n’ai dit que ce que beaucoup de Kabyles et de vos lecteurs pensent.
    Dans tous les cas, monsieur Allioui, je repense à cette pensée de mon grand-père : « Un homme digne de ce nom trace un chemin si large que personne ne peut le rendre étroit ! » Je pense que vous êtes de ces hommes !
    Comme vous dites : Avec tout le respect que vous je dois.

    Hocine

    • Azul a Hocine !

      J’aurai aimé que l’on discute de mille et une autre choses que de la sempiternelle question de tel ou telle ! Il y a tellement de choses à dire ! Que lit-on ? Pourquoi lit-on ? Que fait-on ? Pourquoi le fait-on ? Comme le chante si bien Ferhat : Nous avons tous les défauts propres au genre humain ; ce qui nous distingue, ce sont nos qualités intrinsèques ! Il est temps qu’on n’arrête de se dénigrer. S’agissant de mes amis, ils sont libres de faire ce qu’ils veulent ! Ce n’est pas à moi de leur dire ce qu’il faut faire ! Nous avons fui une dictature, ce n’est pas pour l’imposer aux autres !
      Je ne pense pas avoir dit que les Kabyles de la Soummam soient différents des autres ! Au contraire ! J’ai toujours été choqué par certains qui se croient « Hauts » ou « Grands » alors qu’ils ne font que mettre à nu « Leur petitesse ». Nos voisins parlent de MONDE, de leur MONDE… Pendant que les Kabyles continuent d’utiliser des adjectifs bêtes et désuets – car venant de la colonisation – mettant ainsi en avant notre réification qui dévoile notre incapacité à agir sur notre pays et notre histoire.
      Je vous remercie pour vos encouragements. Il va de soi que je ne joue pas à mettre à la trappe les messages des lecteurs de mon blog. Je ne le fais que lorsque je me sens forcé par leur contenu.

      Avec toute l’amitié qui m’habite. Ar tufat, lehnat tafat !

  35. Azul a Da Yusef !

    Juste pour vous dire que votre dernier livre « Histoire d’amour de Sheshonq 1er – Roi berbère et pharaon d’Egypte » est d’une richesse considérable. J’ai lu tous vos livres et je découvre à chaque fois des choses extraordinaires ! J’ai notamment apprécié cette leçon de grammaire qui revient souvent entre l’histoire, la psychologie, la sociologie tissées grâce à votre maîtrise de notre langue maternelle : Taqvaylit. Je veux juste que vous me donniez deux ou trois exemples pour mieux comprendre cette histoire des géminées qui donnent un sens différent aux verbes et aux mots. Merci pour tout ce que vous faites. C’est génial de vous lire ! On devrait rendre obligatoire tous vos ouvrages dans les écoles !
    J’ose vous suggérer de faire un dictionnaire… Je sais que votre temps est compté… mais, la richesse de votre kabyle ne doit pas être perdu !

    Bonne santé et bon courage a Da Yusef. Que de savoir et de modestie ! Que d’amour et d’amitié profonds en vous ! C’est si rare aujourd’hui !

    Yanni

    • Azul a Yanni !
      Merci pour votre gentillesse ! Le dictionnaire est en préparation… Vous êtes plusieurs à le demander. Il faut que je trouve une formule qui ne soit pas trop lourde pour moi… Car un dictionnaire, digne de ce nom, exige un travail collectif.
      Quant à votre question concernant les géminées qui offrent un sens différent aussi bien dans les substantifs que les verbes.

      De quelques exemples :

      1 – Substantifs !
      Tisula : traditions orales ou littérature orale, selon les anciens Kabyles.
      Tisulla (redoublement du /l/) : herbe comestible.
      Taxlalt : buchette, allumette, petite broche.
      Taxellalt : petite couverture que les femmes portent sur les épaules et que l’on utilise pour couvrir un enfant ou un bébé dans son berceau.

      Verbes :

      D-acu ara yessew : Ce qu’il va irriguer.
      D-acu ara ysew : Ce qu’il va boire.
      Amek ara yger : Comment va-t-il s’exprimer ? (Ou faire entrer quelque chose).
      Amek ara yegger : Comment va-t-il donner un coup de tête ?

      D’autres erreurs sont causées par l’absence du durcissement ; d’autres par la confusion entre le /e/ et le /a/
      Idheggar en lieu et place de idhegger, par exemple.
      Il existe aussi certains travers que le linguiste amazigh marocain Ahmed BOUKOUS nous a révélés dans son étude sur le GLIDE (ou glissement).

      Exemple que je laisse à votre sagacité :
      Anda ttrebbin yergazen/Anda ttrebbin irgazen. Vous voyez la différence de sens ?

      Ar tufat, lehna tafat !

  36. azul,pourrai je avoir votre e mail?

  37. Azul a Dda Yusef !

    Tout d’abord, je vous remercie pour votre réponse et les réponses habituelles très riches et pleines d’enseignements que vous nous donnez. Fédérateur, comme d’habitude, mais je préfère quand vous piquez vos coups de gueule ! C’est mieux ! Je sais, il y en a qui vont vous en vouloir, mais qu’y peuvent-ils ? Doit-on toujours tenir compte des médiocres ?
    Enfin, pardonnez-moi, mais je n’ai pas saisi la nuance que vous mettez sous le GLIDE. Pouvez-vous me l’expliquer SVP ! Je sais, cela peut vous paraître incongrue, mais tout le monde n’a pas votre maîtrise de notre langue. Pour moi, la phrase a le même sens !!
    J’ai aussi une autre question très importante qui est provoquée par une énigme dans votre grandiose livre sur les énigmes et les sagesses dont le titre de l’énigme et : « Ssraya tella, tasarutt ar Ugawa – Tamasaâreqt. « Le château existe, la clé est chez l’Agawa » – L’énigme. Je pense qu’il s’agit d’une énigme historique. Vous dites vous-même que votre grand-père disait : « Qui veut entendre des beaux-dits, qu’il aille chez l’Agawa ! »

    Enfin, je m’arrête à celle-ci car le livre est une véritable mine de science !
    Avec tout le respect que je vous dois a Dda Yusef.

    Avec tout le respect que je vous dois et que vous méritez amplement.

    PS : Juste un autre mot concernant cet ouvrage d’une richesse extraordinaire. Sans vouloir vous lancer des fleurs, Il est d’une teneur supérieure aux « Poèmes kabyles anciens » de Mouloud Mammeri.
    S’il y a une recommandation à faire en ce début d’année 2014/2964, c’est d’inviter les Kabyles à lire cet ouvrage. Je suis prêt à rembourser dix fois la somme du livre s’il ne plaît pas à quelqu’un. Enfin, je veux aux vrais Kabyles, par à ce que j’entends pérorer en arabe en plein Tizi !

  38. Bonjour monsieur Allioui !

    Je voulais vous demander si vous pouviez m’accorder quelques entretiens dans le cadre de mes recherches sur la culture berbère de Kabylie. Je viens de lire votre dernier ouvrage : Histoire d’amour de Sheshonq 1er – C’est un ouvrage magnifique où se mêlent toutes les sciences sociales avec en prime une maîtrise magistrale de notre langue et de notre pensée : Taqvaylit. Le même mot les désigne toutes les deux, dites-vous ?

    Sarah.B.

    • Chère madame,
      Je vous l’ai envoyé sur la boite courriel que vous me donnez.
      Avec tout le respect qui m’habite. YA

      Ps : quelques problèmes sur mon site qui explique ces doublons et ces inversions des messages que moi je ne m’explique pas…

    • Chère madame,

      Si je puis vous être utile, je suis à votre disposition.
      Avec tout le respect qui m’habite.

      Attention : quelques problèmes sur les messages.

  39. Azul a Dda Yusef !

    Aheq Rebbi ar wlac argaz amusnaw am kecci ! Xas llan wid ittzuxxun, yiwen ur d-iwwidh ar tefdent-ik ! Mi yeghra yiwen d-acu turidh, d-ayen isedhacen ! J’espère avoir bien écrit et que vous me comprenez ! Un livre à lire ? Comme disent les animateurs des bonnes radios françaises : « N’importe quel livre de Youcef Allioui ; surtout trois : Les Archs kabyles, Timsal, énigmes et joutes oratoires et surtout et surtout et surtout « Un grain sur le toit » – D-afelleq a Dda Yusef !! A-k ihrez Sidi Rebbi i teqvaylit yakw ttmurt n Leqvayel. Yanni.

    • Azul a Yanni !
      Tanemmirt af urawen-ynek yessefrahen. J’espère que beaucoup de Kabyles – en ces temps troublés – comprendront que mon amour pour les Kabyles et la Kabylie est la seule motivation qui m’animent et qui me permet de dire (franchement) et d’écrire tout aussi franchement sur mon peuple et ma culture. Tout le reste m’importe peu à l’heure où le peuple amazigh est en danger. Merci pour tous ces encouragements.

      Ps : je rencontre quelques problèmes : messages inversés et en doublons ! Bizarre !

  40. Bonjour monsieur Allioui
    Moi, je ne vais pas faillir aux compliments par rapport à ce que vous apportez à la langue et la culture kabyles ! C’est proprement magnifique ! Mais je vous sens un peu amer et en colère contre les Kabyles. Qui sont ces « hauts » et ces « grands » que vous dites si « petits » car ils portent atteinte, selon vous, au peuple kabyle et au peuple berbère tout entier ?
    Dans tous les cas, je suis de Fort National et je sais que vous y avez des parents, je vous encourage de toutes mes forces à dire ce que vous sentez. Nous en avons besoin. Vos livres sont magnifiques et votre savoir sur notre culture et notre langue n’ont d’équivalents que Dda Lmulud qui vous sert, à juste titre, de référence.
    Toutes mes amitiés – Continuez ! Je suis de Fort National mais je ne m’estime pas du tout « grand ». Par contre, vous, vous êtes un « grand » !

    IDIR – Un Kabyle ni « petit » ni « grand » – un Kabyle normal !!

    • Azul a Yidir !
      Enfin, un Kabyle qui a le sens de l’humour et qui se dit « normal » de surcroit ! C’est effectivement un besoin vital pour moi que de taquiner les Kabyles pour qu’ils deviennent « normaux » et non pas des super-kabyles juste bons à s’éliminer entre eux ! C’est triste à dire, mais si cela prête à rire. Akken iqqar baba, ad yaâfu Rebbi fell-as, « Tella tadsa di twaghit ! »
      Figurez-vous qu’il y en a qui me font déjà la tête, pour parler poliment. Mais, qu’à cela ne tienne ! Qu’ont-ils fait de si spécial ? Qu’ont-ils réalisé de si extraordinaire pour se sentir « Grands » ou « Hauts » ? Rien ! On plonge dans le degré d’aliénation le plus haut : la réification. Près de deux siècles après l’invention par les généraux français de « Grande Kabylie » et « Petite Kabylie » et voilà que les Kabyles s’y sentent tout à fait à l’aise en disant de telles choses, pour ne pas dire de « telles fadaises » ! C’est très triste et cela me pose problème car j’éprouve un amour infini pour mon peuple ! Quand je lis des auteurs arabes qui prétendent que le monde arabe s’étend de l’Irak à l’Algérie et que tout le monde parle la même langue et baigne dans la même culture : l’arabe. Je me dis que les Kabyles ont quelques siècles de retard ! Quand de l’autre côté, je lis dans un livre destiné aux enfants que l’ouvrage est écrit « Dans le parler de la Soummam avec des aménagements », je me demande quels aménagements ??? Alors, j’ai envie de pousser la désinvolture et l’outrecuidance en posant les questions suivantes à l’auteur : Le parler de la Soummam ?! lequel ? Celui du Djurdjura ? de l’Akfadou ? De Tiggoura ? de l’Achtoub ? des Awzellagen ? Des At Mlikech ? des At Weghlis ? Des Ifennayen ? Des At Mensor ? Des Imezzaten ? des At Werthiran ? des At Idel ? des Ivgaytiyen ? etc. etc.?
      Nous voyons dans quel pétrin ce genre de remarque nous plonge. Le pire, c’est quand pareil ouvrage s’adresse à des enfants ! Dés lors, comment en vouloir à ce qui nous disent : « Quel kabyle allez-vous enseigner ? » A l’instar des généraux français, des linguistiques et des ethnologues étrangers continuent de plonger la Kabylie dans la perversion des concepts… Je ne puis donc qu’observer une certaine réactance qui me condamne à cette résilience sur laquelle je m’appuie pour crier haut et fort : Quand je discute avec ma grand-mère qui est venue des Igawawen, je n’ai jamais eu besoin d’aménagements pour me faire comprendre ou comprendre ce qu’elle me dit… Il arrive tout simplement qu’elle dise un mot dont je connais l’équivalent que je tiens de ma mère ou de mon père… J’ai compris que c’est comme cela que les dictionnaires des synonymes des autres langues sont nés. C’est pour cela que les auteurs arabes disent que le monde arabe ne parle qu’une seule langue ! Ils ont raison ! J’aurai aimé que les Kabyles disent aussi la même chose au lieu de jouer aux linguistes éclairés et « objectifs » et aux ethnologues sur un territoire qui n’est pas plus étendu qu’un « mouchoir de poche ». Je comprends maintenant pourquoi les Anciens disaient « D lqella n teqvaylit i’gneqqen taqvaylit ! » (C’est le manque de savoir qui tue la langue et la culture kabyles !)

      Merci pour vos encouragements ! Tant pis pour ceux qui font la gueule ! Ils ne pourront cacher le soleil avec leur tamis dont les trous sont béants d’ignorance, tamis qui a besoin assurément d’un RESEAU SEMANTIQUE (sémantic network) au sens psychologique des termes.

      Vive la Kabylie et vive la langue kabyle ! Quant à moi, Je ne verrai jamais qu’une seule Kabylie et qu’une seule langue kabyle et « sans aménagement aucun » ! Et comme disait si bien le grand Slimane Benaïssa de « Mesmar Djeha » : Je vais rester poli : « … à ceux qui ne nous aiment pas ! »

  41. Azul a Dda Yusef Ouchivane !

    Je crois que nous aussi nous vous aimons. Je ne pense pas qu’un Kabyle sens – d’où qu’il soit – puisse vous détester ! Fédérateur, vous souhaitez notre union, la préservation de nos valeurs et de notre culture dont son ciment notre langue si précieuse : ceux qui ne sont pas convaincus prennent juste 10 mn pour parcourir l’un de vos ouvrages dont les introductions sont d’une richesse jamais inégalée. Quand je vous lis, j’ai l’impression de vivre mieux ; je me sens plus important et je reprends confiance… Tous vos ouvrages sont d’une richesse inimaginable… Que dire des Archs – un monument ! – que dire des joutes oratoires – un autres monument littéraire – que dire encore du magnifique « Un grain sur le toit » – où l’on trouve un effort considérable de synthétisation et d’élévation intellectuelle où vous nous apprenez des choses sur la science linguistique des Anciens qui avaient déjà quitté le stage premier de simple littérature orale pour mettre notre littérature dans un stade que seul vous avez trouvé et expliqué : Un stage littéraire écrit dans la tête et les mots. C’est difficile de trouver mieux, car il y en n’a pas… La seule trace existe chez celui auquel vous donnez tant de lettres de noblesse : Dda Lmulud. La seule trace de ce que vous écrivez et dites, nous la retrouvons dans ses conférences et dans ses livres bilingues, notamment « Poèmes kabyles anciens » que vous appelez « La Bible ». Pour tout cela, comment vous détester ou vous faire la tête. Je suis du Djurdjura occidental et je comprends tout à fait ce que vous dites et c’est la vérité : certains ne sont pas encore sortis de l’ère des généraux et veulent continuer d’imposer leur « impérialisme linguistique » comme dit si bien Salem Chaker. De tout coeur avec vous, car il ne peut en être autrement, monsieur le grand professeur, monsieur le grand Amousnaw. Merci pour ces bonheurs que nous ressentons en vous lisant ! Merci pour toutes ces choses que nous apprenons au fils de vos pages ! Que le Souverain Suprême, comme vous dites, vous prête santé et courage et surtout indulgence envers nous pour continuer votre travail.. Ne prenez pas trop à coeur certaines critiques ! Les Kabyles sont ainsi faits ! Mais, tous ceux qui vous liront, je suis certain, changeront ! C’est cela l’essentiel, la force de votre écriture et de votre maîtrise de notre langue que vous savez rendre si belle et si profonde. Que du bonheur avec vous !! Mohand Agawa – Tizi Ouzou.

    • Azul a Muhend !

      Tanemmirt af awalen-agi izidanen ! T-tidett, ttakegh atas azal i-wayen ttarun Iqvayliyen ugar (surtout) mecki d-ayen iserfayen ! D-acu kan, ghur-ek lheq : macci d nekkini i d-amsayer-nsen (leur prophète). Xas iqqreh-iyi lhal, ilaq ad ssersegh taâkwemt : yal yiwen ittdhebbir deg’iman-is !
      Maâna, akken yura Albert Camus : Mal nommer les choses, c’est rajouter aux malheurs du monde ! » J’ajouterai « aux malheurs du monde amazigh ! »
      Je vous renouvelle mes remerciements pour vos encouragements. Avec tout le respect et la fraternité qui m’habitent. YA

  42. Azul ahmayan a Dda Yusef !
    Juste pour vous dire que nous sommes très heureux de vous revoir enfin sur l’écran de BRTV ! Quel bonheur ! On se sent enrichis, je n’exagérerai pas en disant : « anoblis » par notre culture et notre langue à travers votre savoir, votre philosophie et votre sagesse… le tout lié avec la modestie habituelle qu’on vous connaît et la passion superbe et le grand amour que vous portez à la Kabylie et sa langue. Merci monsieur !

    Hocine

    • Azul Husin !

      Tazwart : asuref ma yella ur d-rrigh ara di lemkina. Tazmert-iw tettruh tettnughal !
      Tanemmirt af awalen izidanen. Le mérite revient à mon ami Hafid ADNANI qui sait si bien me guider lors de nos rencontres.
      J’espère toujours faire mieux, si ma santé me le permet…

      Ar tufat lehna tafat !

  43. Bonjour monsieur le professeur !
    Quel bonheur de vous revoir ! BRTV redevient, grâce à vous, l’espace de deux émissions, l’égale de toutes les TV sérieuses du monde ! Quels savoirs ! Dommage : nous aurions voulu une 3ème émission, car la seconde semblait trop courte par rapport à ce chef d’oeuvre qu’est votre ouvrage sur les énigmes et les sagesses kabyles… Dommage ! Toute la famille demande une autre émission, voire d’autres émissions… On n’arrive pas à décrocher de vos paroles !!! Merci encore mille fois, monsieur le professeur… Merci pour cette page ouverte sur une langue et une culture que vous révélez à chaque fois sous un grand jour : celui de la culture avec toute la noblesse véhiculée par ses traditions si avance sur le monde…

    Bonne santé et longue vie monsieur !

    • Azul A Yanni !
      Tanemmirt af urawen d wawalen izidanen. D-ayen ittaken afud i-mi tazmert cituh kan ussan-agi…
      J’espère faire d’autres émissions. Mais, comme je le dis souvent, le mérite revient à mon ami Hafid ADNANI lequel, par sa maîtrise de l’interview, arrive à donner le meilleur de moi-même et de toutes les personnes qui ont la chance de passer sur BRTV. Car je le répète : nous n’avons que ce média et nous devons préserver la qualité qu’il met en avant et la liberté dont disposent tous ceux qui ont quelque chose à dire… Je répète que c’est la première fois dans l’histoire des Imazighen que les Berbères disposent d’une TV libre et sans censure aucune ! A méditer !

      Merci encore pour vos encouragements, bien que je n’ai encore une fois, aucun mérite !

      Ar tufat, lehna tafat !

      PS : Que ceux et celles qui m’écrivent pardonnent mes retards et les réponses qui ne viennent pas. Ma santé me joue parfois des tours…

  44. Azul a mass Alliwi !

    Nous vous avons regardé en famille pendant vos deux émissions avec Hafid ADNANI. Quelle bonne surprise ! Vous nous avez manqué ! J’ai du traduire un peu pour ma vieille mère, qui disait à chaque fois : « As yaafu Rebbi ! »
    La deuxième émission nous paraissait tellement courte tant la qualité des deux émissions avait réveillé BRTV ! Figurez-vous que c’est la première fois que les gens en parlaient au village ! C’est si beau d’entendre les gens répéter quelques unes de vos formules en rajoutant : « Ttagi i ttaqvaylit ! »

    Revenez vite car nous avons soif des émissions de cette qualité : La Kabylie est dans un gouffre qui nous fait peur… Il n’y a que des hommes comme vous qui nous redonnent courage !

    Toute la famille vous remercie… Longue vie !

    Mourad

    PS : Merci de m’expliquer ce que vous entendez par « mot composé syncopé ». J’avoue ne pas comprendre et notre enseignant de tamazight n’a pas su me répondre.

    • Azul a gma-ynu ! Tanemmirt ! Je suis content que les émissions vous aient plu.

      Un grand merci !
      Ar tufat, lehna tafat !

      Youcef Allioui

    • Azul a MOURAD !

      Tanemmirt tameqqwrant af awalen n tizet n yimi !

      Di tazwara tanemmirt af awalen izidan d wurawen yelhan. Ad Ig tegwzi laâmer i temghart n yemma-k.

      Amedya nagh lemtel : Awerdali qui signifie « étranger » est un mot composé qui vient de la phrase ou expression suivante (taguri) : A-wer-da-ur-illi. La syncope consiste en la suppression de UR et d’un /l/.
      Agwensil : qui signifie « Océan » ou « Grande étendue d’eau » vient de l’expression suivante : Agwens n yil. Littéralement : L’étendue de la mer.

      J’espère vous avoir répondu comme vous le souhaitez.

      Ar tufat, lehna tafat !

  45. Bonjour monsieur Allioui !

    Je suis heureuse de vous entendre et de vous voir de nouveau sur BRTV. Monsieur Adnani a mis fin apparemment à cette « censure » qui a duré plusieurs années !!! Ha ! Ha ! Ha ! Je rigole ! En tout cas, ce sont deux émissions merveilleuses autour desquelles nous nous sommes réunies dans ma famille. C’est une merveille que de vous écouter ! Dommage que ce ne sont que deux émissions sur trois ou quatre ans !

    J’ai aussitôt acheté vos livres. Le Grain sur le toit est en effet d’une richesse considérable ! C’est une vraie bible dédiée à un genre littéraire kabyle, « un genre littéraire majeur », comme vous écrivez. Et toutes ces règles scientifiques ! C’est extraordinaire ! Je croyais que notre langue ne possédait pas tout cela ! Grâce à vous, j’ai découvert le contraire !

    Faites-nous une autre ou deux autres émissions, cette fois-ci en kabyle, SVP !

    Que Dieu vous garde et vous donne longue vie et une bonne santé, puisque j’ai entendu que vous êtes souffrant.

    Louiza AM.

  46. Azul a Dda Yusef Ouchivane !

    Je voulais juste vous dire que j’éprouve une fierté et un bonheur en vous écoutant sur BRTV ! C’est tellement revalorisant de vous entendre dire de telles choses – même si la portée psychologique m’échappe ! – c’est tellement réconfortant de vous entendre dire des mots en kabyle dans cette langue qui vous va si bien ! Et quelle merveilleuse langue que vous manipuler avec grâce et aisance et plein de savoirs.

    Je n’ai pas compris le problème des mots composés syncopés ???
    Merci pour tout ce que vous faites. Longue vie et bonne santé monsieur l’Amusnaw kabyle !

    Tawes (j’ai le privilège d’avoir le même prénom que votre maman !)

  47. Bonjour monsieur Allioui,

    Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. J’ai été votre élève quelque temps à l’Institut. Je suis agréablement surpris de tomber sur vos interventions sur Ytube. C’est tellement riche que l’on a le vertige. Je suis invité (enfin, j’ai reçu des courriels pour des interventions sur tamazight) et je suis étonné de ne jamais lire votre nom dans la liste des interventions. C’est étonnant non ! Cela vient de vous ou est-ce que vous n’êtes jamais invité ? Car à côté des blablabla que l’on entend, je suggère aux organisateurs de vous inviter en premier. A mon sens, et je ne suis pas le seul à le penser, il est difficile de trouver quelqu’un qui puisse parler du problème amazigh mieux que vous ! Je pense que vous êtes le seul parmi nos intellectuels à pouvoir expliquer les choses aussi bien en kabyle qu’en français… Pourquoi pas alors dépasser le blablabla français et faire des tables rondes uniquement en berbère ? C’est la seule et unique façon de promouvoir notre langue et notre culture !
    Il faut arriver à entrer dans la vulgarisation des choses à travers notre langue… C’est pour cela que je vous invite respectueusement à nous faire quelques interventions en kabyle comme vous l’aviez déjà fait par le passé sur BRTV !
    J’invite également certains organisateurs de prix à vous descerner le prix Mouloud Mammeri et Jean Amrouche car, à mon humble avis, personne ne le mérite mieux que vous !

    Que le Souverain Suprême – Dieu des Kabyles – vous garde !

    Waali At Mhend – Paris

    • Azul a Waaâli !
      Vous allez m’en vouloir car je me souviens « évasivement » de vous. Je vous remercie pour vos louanges. Je ne sais pas si je mérite tout cela. Vous savez, j’ai un parcours atypique, je ne suis affilié à aucune institution officielle, c’est pour cela que vous ne voyez pas mon nom. Je pense qu’il est important que des intellectuels qui sont encore en poste s’expriment en priorité. Quand j’ai envie de m’exprimer et quand mon état de santé le permet, je passe par mon blog – désolé pour ce délaissement que d’aucuns me reprochent à juste titre ! – ou par les réseaux sociaux.
      Quant à la vulgarisation de notre langue maternelle, je suis tout à fait d’accord avec vous… Mais, il faut reconnaitre que beaucoup d’intervenants font l’effort de parler en kabyle. Mais on ne peut reprocher à ces personnes de ne pouvoir le faire… Nous avons subi 130 ans de colonisation et d’arabisation catastrophique ; laquelle arabisation continue… Néanmoins, c’est aux enseignants de tamazight de veiller à parler un « kabyle encourageant » de façon à ce que leurs élèves s’emparent de leur langue maternelle pour sa profondeur et sa beauté. Il ne s’agit pas seulement d’apprendre les rudiments de l’écriture… Il s’agit davantage de s’exprimer dans un bon kabyle ou un bon chaoui de façon à ce que les enfants soient fiers de la richesse de leur langue maternelle. Les néologismes doivent être intégrés de façon mesurée et uniquement lorsque le parler amazigh ne fournit pas le mot ou le lexème.

      Avec toute mon amitié. Lehna tafat, ar tufat.

      PS : Quant aux émissions en kabyle, comme vous le savez, cela ne dépend pas de ma personne.

  48. Monsieur,
    Je n’ai sans doute pas tout compris dans vos sublimes deux interventions sur BRTV. Je parle du côté psy. Mais, je m’en doute un peu, puisque vous l’expliquez. Effectivement, certains Kabyles qui se croient supérieurs aux autres – nous qui sommes soi-disant des Petits Kabyles – doivent s’interroger sur le fait suivant que vous ne mettez pas en avant car il faut le deviner ! Je comprends, vous faites office de fédérateur et je vous félicite. Mais pour revenir à ces messieurs qui se croient supérieurs à nous : qu’ils réfléchissent au moins pourquoi ils s’éliminent entre eux ! Je vous prie de bine vouloir ne pas me censurer… je ne fais que dire bien – qu’écrire – ce à quoi vous faisiez allusion. ces messieurs supérieurs doivent donc remettre au goût du jour leurs supériorités qui sont diverses et variées pour s’éliminer entre eux faire amende honorable et cesser de jouer à ce jeu où ils ne sont les seuls perdants car les catastrophes qu’ils provoquent ne se résument pas aux assassinats : il y a aussi tous ceux qui ont été poussés à l’exil et que, tous supérieurs qu’ils sont, qu’ils se croient être, ils n’ont jamais levé le petit doigt pour défendre les Kabyles voués à l’exil : je ne citerai que celui que vous aimez le plus : le Grand slimane Azem. Quant à Matoub Lounès, son sang versé restera à jamais dans l’Anza qui continue de crier sur les chemins qui quittent Tizi Ouzou et qui montent…
    Les Kabyles sont sûrs de tout et savent tout et ont tout fait… En réalité, ce sont devenus des gens qui inspirent pitié car ils n’y a plus aucun respect entre eux : il suffit de circuler un peu en voiture pour voir dans quel état mental ils sont ! C’est à en pleurer ! Pourtant, je pensais qu’écouter un Matoub, un Azem et mieux encore un Aït Menguellat, les Kabyles finiraient pas se réveiller et se remettre en place en se respectant entre eux, surtout quand ils sont dans leurs belles « pijou ». et bien non ! Nous vivons un drame d’un peuple qui ne se voit pas disparaître… Les cris de nos jeunes le 20 avril – Nous sommes des Imazighen – est un cri vide de sens et portée sociopolitique. Il faut moins crier et faire oeuvre de fraternité et de respect même lorsqu’on est dans un beau 4/4 flambant neuf !! C’est tout ce qui reste aux Kabyles : des 4/4 !! C’est triste à en mourir ! J’en viens à ne plus vouloir conduire car tous les jours, c’est la bagarre et les insultes surtout quand vous êtes en famille ! Où est passée la Kabylie ? Où sont passés les Kabyles dont vous parlez : ceux qui savent ce que le droit d’asile laânaya veut dire ? Akwessar d-akessar, Rebbi yefka afus, Leqvayel rnan ur ixuss !

    Mohand at Slimane – Tizi n Verver.

    • Azul a gma-ynu !
      Je ne vous ai pas censuré ! J’ai juste supprimé ce qui me paraît « supprimable » dans vos propos. Moi, ce que je souhaite c’est que les Kabyles soient conscients de tout cela et qu’ils se montrent plus solidaires. Vous avez raison, je ne peux pas toujours revenir sur notre mal : il a été chanté et Aït Menguellat est toujours là pour nous tenir éveillés !
      Vous savez, depuis que j’ai fait ces deux émissions, j’ai reçu pas mal de messages d’insultes. J’ai même été interpellé par trois bonhommes dans la rue qui croyaient me fait peur… Je pense que vous devinez un peu de qui il s’agit… Je l’ai déjà dit et je le répète à l’attention de ces réifiés qui ont perdu l’amazighité et qui vivent dans l’ignorance et l’inculture : Qu’ils pensent au grand Kateb Yacine et qu’ils se disent que je n’ai dit que ce que tout les Kabyles constatent. Aux Kabyles donc d’en finir avec leur aliénation et de se reconstruire psychologiquement.
      Quant au reste, chacun de nous doit penser à se reconstruire et à faire l’effort d’aller vers le mieux chaque jour qui passe. En effet, crier « Nekwni d-Imazighen ! » ne suffit pas ! Il vaut mieux moins crier et faire…

      Je vous remercie pour vos remarques. Pardon d’avoir supprimé quelques unes de vos phrases afin de tempérer un tant soit peu vos propos.

      Ar tufat, lehna tafat !

  49. Azul a mass Allioui !
    Tout d’abord, je voudrai vous remercier et vous tirer mon chapeau pour tout ce que vous faites pour notre culture et notre langue. Malheureusement, dans les textes qui sont donnés aux apprenants de tamazight, je ne trouve jamais les vôtres. A côté, on a des textes très moyens pour ne pas dire médiocres : car rien dans ces textes ne poussent les élèves à s’élever grâce à la pensée de leurs Anciens.
    NOus vous écoutons à chaque fois avec bonheur et un plaisir infini. Nous pouvons dire que nous buvons vos paroles qui sont pleines de modestie lumineuse.
    Merci de nous écrire quelque chose sur la situation de la Kabylie actuellement, puisque, comme on s’en doute, vous avez beaucoup de choses à dire sur ce sujet et bien d’autres.
    Merci d’encourager les enseignants de tamazight à utiliser vos écrits… C’est capital.

    Voilà tout, mass Allioui, nous vous respectons beaucoup pour votre honneteté, votre savoir et votre modestie sans compter votre joie de vivre et votre humour décapant !

    Je vous souhaite tout ce que vous souhaitez aux Kabyles que vous aimez/

    Amar Berrouache – Bouïra

    • Azul a Amar !

      Je vous remercie pour vos remarques et vos encouragements. je vous promets d’écrire quelque chose qui va dans ce que vous souhaitez.
      Avec toute mes amitiés et le respect qui m’habite.

  50. Azul a Dda Yusef !
    Tout d’abord je veux vous féliciter pour la traduction de ce grand texte philosophique de Gibran . Texte mondialement connu et qui est traduit dans près d’une centaine de langues. C’est important que l’on ait des textes de cette envergure et de cette richesse pour y confronter notre langue maternelle dans ce qu’elle a également de riche et de dense.
    Ne faites pas trop attention aux jaloux et aux mauvais prophètes qui ne connaissent rien à la linguistique et qui s’improvisent « Linguistes » ! En effet, il faut n’y rien connaître à la langue pour mettre des « PP » à la place du « r grassayé ». Il suffit de se reporter à votre tableau de concordance qui figure à la fin de tous vos ouvrages pour comprendre ce qu’est la phonématique et ce qu’est le phonème. Comment peut-on rendre par une labiale un autre phonème ? C’est une ignorance totale. Ces gens-là qui s’improvisent scientifiques devraient lire davantage Salem Chaker et autres linguistes.
    Voilà ce que je veux pour vous encourager et encore Bravo et merci pour tous ces grands ouvrages où notre langue s’y trouve belle et capable de rivaliser avec les autres.
    Quant aux farfelus qui disent que l’arabe est une langue morte, ils vivent sur une autre planète : la majorité des Berbères sont arabisés et parlent cette langue – qu’ils disent morte ! Je me demande si ce n’est pas eux qui sont morts prisonniers de leur ignorance et leur bêtise !

    Mes respects, monsieur ! Continuez ! Nous sommes là et nous apprécions tout ce que vous faites et dites. Yanni

    • Azul a Yanni !
      Di tazwara, tanemmirt af urawen-ynek d wawal azidan ! Vous avez raison, notre langue est phonématique :il est donc facile pour tout un chacun de se rendre compte du comment écrire en tamazight. Confondre une labiale avec, comme vous dites, le « R grassayé – Gh – est une faute non seulement linguistique mais qui défie le bon sens. Si seulement, ces « farfelus » – comme vous dites – ne s’en prennent pas avec des mots insultants au grand Mouloud MAMMERI dont chacun devrait avoir ses ouvrages comme livres de chevet et notamment ceux écrit en kabyle dont l’ouvrage providentiel qu’est « Tajerrumt n tmazight ». Citons encore « Inna-yas ccix Muhend » et « Poèmes kabyles anciens ». Dire des insanités en parlant du « Prophète kabyle » me paraît gravissime et criminel. pourquoi insulter ? Si quelqu’un a des choses à dire, qu’il les écrive ! Avec Internet, les gens peuvent juger et se rendre compte si la chose est fondée ou farfelue. Notre langue est notre trésor : à ce titre, nous devons la regarder, la parler et la considérer comme une chaine d’union et non pas de séparation et d’exclusion.

      Les Anciens disaient :
      Af gma-s : Aqvayli isseglaf !
      Af gma-s : Aârab issekwnaf !
      Af gma-s : Arumi ittnadi yettaf !

      Les Kabyles doivent pouvoir échanger sans insulter les vivants et surtout la mémoire de CEUX qui, leur vie durant, avaient accepté le déni et l’exil pour la grâce et l’intérêt qu’ils avaient portés à notre langue maternelle.

      Je vous renouvelle mes remerciements. Ar tufat, lehna tafat !

  51. Azul a Dda Yusef !
    Ma terre – Mon peuple – Ma mère – Ma langue !
    C’est le plus bel article que j’ai jamais eu à lire sur notre langue et notre culture ! C’est un article qui devrait être enseigné dans les écoles ! Quel hauteur de style, monsieur le professeur ! Je m’étonne que personne n’ait réagi ni à cet article – d’une beauté et d’un style incomparables ! – et au suivant écrit à la mémoire de Matoub Lwennas sur un point d’histoire… Au lieu des bla-bla habituels, vous écrivez un article digne des grands intellectuels du Collège de France et de l’Ecole Normale Supérieure. C’est cela, rendre hommage et non pas « Il était beau, il est gentil, il était courageux » comme le croient certains. Merci monsieur le professeur ! Que de leçons magistrales reçues de vous depuis plusieurs années ! On se sent riche et utile d’être Kabyle et Amazigh ! Mourad

    • Bonjour Mourad !
      Quel plaisir de savoir que vous êtes toujours là. Je vous remercie infiniment pour vos remarques et vos amicaux et fraternels encouragements. C’est dire qu’il n’y a pas que Facebook et des « Joyeux Anniversaires » ! Même si nous découvrons beaucoup de belles choses à travers certaines pages, notamment celles récentes sur l’environnement. Un environnement qui mériterait plus d’attention car il est précieux et sans un environnement viable, il n’y aura plus de Kabylie !
      Encore merci et j’espère faire mieux et davantage. Avec toute l’amitié qui m’habite. Lehna tafat, ar tufat ! YA

  52. Ma terre – Mon peuple – Ma mère – Ma langue !

    Azul a Dda Yusef
    Juste pour vous dire que je viens de lire le plus bel article qu’on ait écrit sur notre langue et notre culture – notre identité ! C’est une magistrale leçon de son et de sens ! Bravo et merci mille fois !

    Yanni

    • Mon cher Yanni,
      Vous êtes souvent là à m’encourager après m’avoir lu. Je ne puis que vous dire ô combien vos encouragements sont précieux à mes yeux. Avec toute l’amitié et la fraternité que j’éprouve également pour vous. YA

  53. Bonjour monsieur !
    Deux articles qui me font tellement plaisir ! Quel style et quel beauté ! Comme vous savez manier si bien la langue kabyle et la langue française. C’est une merveille que ces deux articles sur notre identité et sur Matoub Lounès. Grand merci et bonne santé ! Louise

  54. Rebonjour monsieur Allioui !
    Juste pour m’étonner que les Kabyles – si prolixes sur Facebook à dire n’importe quoi et « joyeux anniversaire », ne réagissent pas à de tels articles et hommages grandioses ! Enfin, ce sont les Kabyles ! Louisa

    • Rebonjour Louisa !
      Si je puis me permettre, il y a aussi de très belles choses sur Facebook. Néanmoins, je comprends ce que vous voulez dire : vous allez à l’essentiel et c’est cet essentiel qui vous anime et devrait tous nous habiter tous car il y va de notre survie et surtout de notre vie décente animée par le savoir, la sagesse et le bonheur de se sentir Kabyle et Amazigh. C’est une chance que le Souverain Suprême nous a accordée ; nous devons faire attention à ne pas la gâcher en accordant beaucoup d’attention à des futilités.

      Ar tufat, lehnat tafat ! YA

  55. Monsieur Allioui ! Désolé, l’article est parti très vite ! Je voulais rajouter quelques mots pour vous remercier chaleureusement pour tout ce que vous faites et vous dire de ne pas faire attention à quelques ignorants qui, au lieu d’écouter et d’apprendre, croient tout savoir. C’est le propre des ignorants : ils savent tout et connaissent tout et n’ont plus rien à apprendre ! Vous le savez mieux que moi ! Je vous souhaite longue vie et bonne santé et quel bonheur et immense honneur d’avoir un écrivain kabyle comme vous !

    Je répète que votre deux articles sont sublimes ! Mais alors le premier – Ma terre – Mon peuple – Ma mère – Ma langue – est digne des plus grands écrivains qu’il nous ait donné de connaître ! En ce qui me concerne, c’est le plus bel article sur notre culture que j’ai eu à lire – Quel bel hommage vous ne rendez à tous !

    J’ai essayé de le traduire à ma mère et le peu que j’ai pu dire, elle avait les larmes aux yeux ! C’est tout et pardon pour ces reprises !

    • Chère madame,
      Je vous remercie pour vos gentilles remarques et vos encouragements. Ce que vous dites me va droit au coeur. En réalité, je n’ai aucun mérite, je ne fais que dire ce que je ressens et parfois bien maladroitement. Merci encore pour ces compliments par lesquels vous me dites qu’il faut continuer. Alors, c’est promis, je ferai encore de mon mieux !
      Avec tout le respect et la fraternité qui m’habitent. YA

    • Chère madame ! Que je vous remercie de nouveau en vous présentant tous les respects que je vous dois pour vos belles phrases. Que le Souverain Suprême accorde une longue vie à votre maman ! C’est sans aucun doute à moi de vous remercier de m’avoir accordé un peu de votre temps précieux.
      Avec tout le respect qui m’habite. Lehna tafat, ar tufat ! Longue vie et bonne santé à votre maman !

  56. Azul a dda Yusef rrigh kan ad k fkegh tamawt ghef wedris id turid ghef LWennas MATUB, imi waqila akken snegh nek d asefru n YUSEF UQASI id yugem LWennas , ahat si Muh Muhend yulsas-d dacu asefru nni ghef At QAsi d ayla n YUSEF UQASI.
    Tanemmirt ghef wayen akk tqedced ghef Teqbaylit

    • Azul a Lwennas !
      Tanemmirt af tamawt i d-tegredh i lmend n usefru af At Qasi. D tidett, llan wid iqqaren n Yusef Ou-Qasi ; d-acu mi steqsagh imgharen igren deg’sefru n Tmawya, n Tmurt n Leqvayel, am vava – Qqaren-d belli asefru n Si Muhend, macci n Yusef Ou-Qasi. D-acu, am win am wayedh d-imusnawen imeqqwranen : Xas yiwen deg’sen i ddem-it i wayed bac yules-as, iban belli s waya i nezmir a d-nini belli zik-nni tamusni t-tteddu akka di Tmawya : Akken icna Ayt Mengellat : « Wa yettak-itt i wa ! » Dgha ihi, aya-gi d-ayen isâân azal ma yella mazal nettnadi anwa yeggwin asefru-ya ar wayedh : Yahma d Si Muhand i-t irefden ar Yusef Ou-Qasi nagh d Yusef Ou-Qasi i-t irefden ar Si Muhend. Akka i-t tteddu tmusni, akka iteddu yegduden ! A-wid kan a-netef deg’webrid-agi i lmend n Teqvaylit.

  57. azul a da yo, je voudrais juste vous dire que jai entendu le nom SHASHNAQ.quand j’etais enfant, ma gand-mere me le diaist a chaque fois que je fesais la gueule:( tu te prends pour shashnaq?) je me suis toujour demade qui etait.ce mossieur..

    • Azul a Belaid !

      Je vous remercie pour ce témoignage qui me semble très important : car il montre qu’il fut un temps où les Kabyles étaient au fait de l’histoire générale des Imazighen. C’est pour cela que je mets souvent en garde : Faire attention à l’héritage culturel que nous avons reçu de nos grand-parents : leurs pensées, leurs dictons, leurs histoires, leurs contes ; leurs mythes ; leurs énigmes ; leurs conjurations, etc. Ce sont des sources de savoirs qu’il faut que nous sachions préserver ! Il est dommage de constater que sous des prétextes de tamazight, certains puristes, qui méconnaissent la langue kabyle, se lancent dans une course « néologique » qui, chaque jour qui passe, tue la langue kabyle… Qui est une grande langue au regard de la science : je dis cela en pensant à tous les aliénés et les arabisés (les francisés ne sont pas en reste) pour se lancer dans des discours hérités des généraux français et de l’ethnologie coloniale. La littérature orale léguée par nos Anciens renferment un grand nombre de trésors qui vont d’une belle langue à l’histoire en passant par des supports socio-psychologiques indispensables pour le bien-être et la sécurité psychique de l’enfant kabyle. C’est à ce titre que nos grands-parents disaient : « La lumière de l’enfant, c’est la langue de sa mère ! » (Tafat ne weqcic, ttameslayt n yemma-s !).

      Merci encore pour votre témoignage ! Si un jour, mon livre sur Ouchachnaq venait à être réédité, je mettrai en note votre témoignage.

  58. tanmirth a Da yo. je ne sais pas c’est important de preciser que je suis de L’arch n’Athavdelmoumene pres de Athdouala.. Aussi je voudrais vous remercier pour tout ce que vous faites pour notre culture. JE prie aguelid amueqran de vous donner une bonne santee. artufat lehna tafat.

    • Tanemmirt-ik ! SSnegh at Abdelmoumène, yiwen seg’imdukal-ik (Hakim) n taddart-ik. Ar tufat, lehna tafat !

    • Azul a Massine !

      Je vous remercie pour votre message qui me va droit au coeur ! Je suis effectivement informé du colloque sur la culture berbère à la Sorbonne ; mais je ne suis pas invité pour y participer. Les organisateurs estiment sans doute que je n’ai rien à dire à ce sujet et que d’autres sont mieux placés que moi pour ce faire. Je crois que vous avez lu dans mes pensées ! Je m’étais dit aussi qu’un prix ou un Master portant le nom de Mouloud MAMMERI était sans doute le plus à même de nous conforter et de nous réconforter. J’ai également pensé au grand Jean Amrouche et à la superbe Taos Amrouche. Je vous avoue avoir d’abord pensé à Dda Slimane AZEM lequel, à mes yeux, méritait le titre d’intellectuel avec un grand I. L’ethnologie coloniale est toujours là hélas ! C’est le propre des Kabyles de rester englués encore là dedans même après 50 ans d’indépendance ! Enfin, beaucoup de gens se sont faits un nom et une réputation sur le dos des Kabyles ; et l’on continue de leur vouer un culte qui nous désarme ! Nous avançons quand même et tant pis pour ceux qui ne nous aiment pas !
      Pour répondre à votre question : le prochain ouvrage est dédié encore aux énigmes kabyles avec une traduction littérale – pour ceux et celles qui veulent apprendre notre langue – et un commentaire linguistique et ethnographique. J’ai rajouté un peu de poésie ancienne pour ouvrir chaque chapitre. Je pensais donner ainsi une palette plus aboutie de notre culture et de notre langue.

      Je vous remercie de tout coeur pour vos encouragements et vous dit : Bon courage de votre côté, je sais que vous êtes médecin (quelqu’un a vendu la mèche !)

      Ar tufat, lehna tafat. Youcef Ouchivane Allioui

  59. Azul a da Yo. ,Je voudrais vous parler d’une tradition que jai connu quand j’etais enfant. (an -kess tucherka) une tradition dont je me rappeles vaguement. Ma grand mere nous metait de la suie sure nos fronts et prenoncait quelques mots. Auriez vous connaissance de cette draditions? … aussi je voudrais bien assister a l’une vos conference.si c’est possible de savoir a l’avance pour pouvoir reserver. Ar tufat lehna tafat

    • Azul a Belaïd !
      Qui ne connaît pas « Tukksa n tucherka » ? Un jour, je consacrerai un ouvrage aux pratiques médicales kabyles. Cette pratique de tukksa n tucherka est en réalité une thérapie qui tient à la fois de la médecine traditionnelle et de la psychologie. Si vous êtes en Ile de France, je vous avertirai. Ar tufat, lehna tafat !

  60. Azul a da youcef : à propos du porte bonheur (lfal amervouh)et le rôle très instructif de la femme kabyle
    un jour da makhlouf ath tahar (saidi)
    m’a raconté une anecdote sur la valeur que donne la femme kabyle au porte bonheur .
    en poursuivant un de ses enfants de bonheur hors de la maison pour le châtier elle s’est rétracter dans son serment dès quelle aperçoit arrivée a la porte de son domicile une paire de bœuf que da makhlouf et son compagnon conduisait vers le marché de lkhmis nbouhemou (iloulen oumalou ).
    Alors elle a finit par se rétracter dans son serment en ne laissant que de bonne paroles pour rendre le journée positive et accueillante (lfal
    amervouh)

    wellah aki detfegh artsaadi lfaydha graslmal.
    Effectivement la paire de bœufs est vendue a un prix considérable et
    inattendu

    • Vous avez raison, car le boeuf tout comme la vache sont des animaux presque sacrés. C’est pour cela qu’il ne faut jamais dire du mal en présence de ses animaux. Nous le rencontrons souvent dans les contes, notamment dans le conte « Afrux ubandu » (L’oiseau de l’orage). Merci pour votre témoignage. Youcef Ouchivane


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